Interruption volontaire

Eh oui, pour cause de vacances je ne vais pas pêcher pendant trois semaines. Je n'emporte pas le fouet pour pouvoir consacrer de temps à ma famille, sans tentation...

J'emporte tout de même un peu de lecture : de vieux Pêche Mouche ainsi que "Confessions of a Fly Fishing Addict", de John Lyons et un petit Miremont !

Amis lecteurs, en attendant amusez-vous à visiter de vieilles pages. Et surtout, apportez tous les commentaires et remarques qui vous viendront à l'esprit. Promis, je répondrai à tout.

Albarine (9) - Où sont les gobages ?

Très belle matinée sur l'Albarine : un fraîcheur qui change agréablement de la canicule des derniers jours, une belle rivière un peu basse, très claire et avec des truites très craintives - et qui ne se manifestent pas en surface.

Démarrage au coup du matin sur le plat de Greg. Les truites sont là, mais ne prennent pas en surface. Parfois des remous, mais elles nymphent. Trop difficile techniquement pour moi !

J'ai tout de même retrouvé celle qui nymphait sur le côté. J'ai l'occasion de la tenter avec une MP, mais même si elle l'observe, se laisse dépasser puis se retourne, finalement ne se décide pas :-(

Mais après l'avoir fait fuir je finis par découvrir ce qu'elle prend: des petites gamarres. Ca ouvre des< perspectives !

Je poursuis la matinée dans le champ de Faby, ou je sauve une chauve-souris qui s'était prise (par la membrane de l'aile) dans une nymphe qui pendait à une branche. Je parvient à la décrocher, elle a l'air mal en point. Je repasse la voir à la fin de la partie pour lui donner à manger (j'ai attrtapé une sauterelle), mais elle n'en veut pas. En revanche elle a repris assez de force et parvient au bout de quelques essais à bien s'envoler.

Sinon, je fais sortir 3 truites avec la technique de Jean et une Johnny rouge. Mais je suis en hauteur, très visible et une seule prend. Je ferre, mais elle a dù avoir beaucoup de chance car la nymphe ressort sans qu'elle soit piquée.

Pour finir, j'explore le haut et le bas de ce secteur. Beau et grand plat en bas, mais pas un seul poisson ne gobe. Mes posés, quoique très lourds dans ces conditions (à quand une soie de 3?), ne calent pas les truites. Simplement elles ne montent pas.

Idem en haut, où je fais les courants et ne vois qu'un minimini gobage.

Bref, magnifique matinée. Dommage que les poissons n'aient pas été actifs en surface.

BRA (2) - Bordure rapide

Un gros boulot m'a empêché de poursuivre mon ryhthme de deux sorties par semaine. J'ai juste pu grapiller un court coup du matin ce vendredi : trois heures de pêche qui m'ont semblé bien courtes;

Coin : la lône de JC, à la recherche des deux truites vues la première fois. J'ai bien fait trois allers et retours (avec l'éternelle galère des accrochages dans la végétation) sur cette bordure avant d'en voir une. J'allais renoncer et pêcher les chevesnes lorsque je l'ai vue. C'était la petite (de 40 cm), celle qui a une grosse tache en arrière de la tête. Sa roble est très claire, je crois bien que lors du premier passage je l'ai confondue avec un barbeau...

Rien à faire sur les deux premiers passages : elle passait assez rapidement, sans doute un peu effrayée (par moi ?) te ce n'est qu'au troisième qu'elle semblait prenable. Mais ma chamoisine, pourtant plutôt bien lancée je crois, ne l'a pas du tout intéressée.

Avec letemps, les chevesnes s'étaient tous barrés et je me suis vengé sur une ablette (en nav!) et une perche soleil (encore en nav, mais en animant un peu histoire de la provoquer). Que je n'ai pas remise à l'eau puisque cette espèce est considérée comme nuisible.

Je me suis tout de même gardé une demi-heure pour finir en sèche, mais le ent était tel que ça ne rimait à rien.

Vidéothèque - Joan Wulff pour Cédric

Enfin un petit renvoi d'ascenceur à Cédric, grâce à qui j'ai découvert tant de vidéos consacrées à la palm : je lui ai prêté le DVD de Joan Wulff sur le lancer.

J'avais été un peu déçu à la première vision, mais je lui ai découvert petit à petit des qualités. Mais au niveau pédagogie, c'est Mel Krieger qui reste incontestablement le plus convainquant !

Bibliothèque - retour et prêt à JC

Comme JC a été bien sage et m'a bien rendu les deux bouquins que le lui avais prêtés (The Essence of Fly Casting et Golden Days, qu'il a vraiment bien aimé), et comme de surcroît il ne devrait pas pêcher pendant un mois et demi (je doute qu'il y parvienne!), je lui ai passé trois autres bouquins :
- Les pêches de la truite
- Héritage d'un pêcheur à la mouche
- La pêche à la mouche en eaux rapides, de JP Comby. Celui-ci est un très excellent bouquin, acheté d'occase du eBay donc précieux - hein JC, je t'ai à l'oeil !

Guiers (2) - Enfin de l'activité au coup du soir

Depuis le début de l'année, je n'avais pas vraiment été gâté par les coups du soir : les poissons n'y étaient pas plus actifs qu'à un autre moment de la journée. Cette fois sur ce très beau Guiers, avec un temps magnifique, les poissons étaient au rendez-vous.

Bien sûr, mon "score" fut loin de celui de Jean-Marc - qui reste un modèle d'efficacité : cinq minutes et pas plus de lancers après son arrivée, il pique déjà son premier ombre, d'une trentaine de centimètres. Moi je paserai une vingtaine de minutes et quatre mouches différentes devant un ombret qui ne me gratifiera que d'un seul refus ! Heureusement, je me rattraperai par la suite.

Nous étions arrivés sur la rivière peu avant 19h, chez Faby vers Les Echelles : c'était la première rencontre "réelle" de Jean-Marc et JC, qui avaient pris connaissance via mouche-fr pour acheter des blanks afin de monter leur première canne. Je suis content de voir que le courant passe bien : ils sont tous deux des pêcheurs chevronnés en dehors de la palm.

JC vient de recevoir sa nouvelle canne, une Redington 6 brins d'un encombrement minimal : ainsi, il va pouvoir se rendre sur la BRA en un coup de moto - le veinard. Très jolie canne, légère, un bel achat via eBay. Il en avait l'air bien content à la fin de la journée.

(à suivre)

BRA (1) - Premières bordures avec JC

J'en suis encore tourneboulé, tout excité et en même temps un peu gêné : j'ai découvert la palm qui rend fou, la traque des grosses truites, la pêche des bordures, quoi. Drôle d'expérience, que je suis très impatient de reproduire...


Un beau poisson pour une découverte passionnante ! ;

Ca faisait un moment que Philippe et JC me parlaient de leur pêche des bordures, à la recherche des grosses truites. Comme je ne comprenais pas comment ça se passait (le genre de questions d'un novice : Alors, comment tu fais, tu avances dans l'eau ou tu restes sur la rive ? Et comment tu fais pour fouetter si tu es entouré de bosquets ?), donc j'ai sollicité une sortie-découverte. Philippe a été très pris, même s'il me disait régulièrement que je devais essayer cette pêche qui le rend fou et c'est finalement avec JC que je suis sorti ce samedi.

Coup de fil vendredi soir, alors que je me préparais à un nouveau coup du matin sur l'Albarine - histoire de voir si les poissons étaient postés au même endroit que la dernière fois...). Rendez-vous à l'aube, avant le lever du soleil. J'y suis, pas de gobages. Mais ce coup-ci ce n'est pas grave !

JC m'emmène aussitôt sur un spot où il a déjà repéré deux belles truites lors de ses précédentes sorties. Approche de sioux - ça va, le terrain à cet endroit n'est pas trop difficile. Casquette à l'envers. JC a troqué sa casquette Rhône-Alpes conne une camouflage avec filet. Lol mais pourquoi pas. On laisse les cannes derrière nous pour que la vue du scion ne fasse pas fuir le poisson, on passe la tête dans une trouée et on essaye de trouver le poisson convoité. Les chevesnes ne manquent pas, jolis morceaux mais rien d'exceptionnel. "Les cheucheus, on les fera plus tard, me souffle JC. Là, on cherche les truites".


On trouve une "fenêtre" dans la bordure végétale pour observer ce qui s'y passe 

JC repère sa truite et se poste en attendant son passage. Je me planque moi aussi près d'une trouée dans la végétation. "Mets-toi sur le côté, contre un arbre par exemple : si la truite passe là, elle sait qu'il y a un trou et elle te remarquera si elle ne voit plus ce trou". J'attends, il ne se passe rien sinon JC qui peste car il dit l'avoir calée en lui lançant sa nymphe.

Puisque la truite est calée, je décide donc de m'en prendre à un chevesne qui croise devant moi. Je lance ma nymphe, une chamoisine, qui tombe un peu loin: une cinquantaine de cm. Mais le poisson se dirige droit sur elle et la prend. Je ferre: pendu. Mais en trois coups de queue et beaucoup de vagues, il me casse.

JC rapplique : alors, tu l'as piquée. J'explique que non


Quand on a de la chance on voit une belle truite (précédée ici d'un barbeau). 


Alors le pêcheur se met en position aussi discrètement que possible. ;


Il arme son tir... L'arbalète va catapulter la nymphe sur le chemin de la truite. 


La matinée se termine, il fait beau sur la basse vallee de l'Ain. Voici ce que l'on voit, ou plutôt ce que l'on ne voit pas, en l'absence de "polas". Car il y a une belle truite qui croise ici. ;