Dans la perspective des légendaires éclosions de March Browns sur la BRA, je me suis attelé cette année au montage de grosses mouches. D'où un essai de MB corps détaché en mousse (arrêtons de dire "foam", surtout si c'est pour prononcer "faux-âme" alors que les Anglais disent plutôt "foeum" - c'était la minute de Professor H ;-)).
J'ai suivi la technique de l'aiguille, préconisée par Mâme Chombier et Oliver Edwards (dans son DVD Mayfly time). D'ailleurs le corps détaché lui-même est plutôt réussi. Pas la mouche elle-même, en revanche, malgré deux essais : problème de proportions (ailes/corps/thorax). Je viens de lancer une discussion sur mouche-fr pour demander de l'aide.
Si tu as des suggestions, ami lecteur, tu es le bienvenu :-)
30.3.08
MB corps détachés : peut mieux faire
26.3.08
"Eclosions", the movie (clin d'oeil)
"Eclosion", the movie (clin d'oeil)
J'ai déjà eu l'occasion de présenter ici ce que je considère comme des clins d'oeil du destin à ma passion pour la palm - et tant pis pour ceux qui pensent que j'abuse de substances illicites ! Cela dit, c'est vrai que la passion est une forme d'ivresse, une drogue à part entière...
24.3.08
Escapade dans le Cantal
J'avais quelques espoirs en partant pour deux jours à Aurillac pour le travail. Le temps s'annonçait beau et, renseignements pris sur mouche-fr, je savais où aller pêcher : la Cère. J'avais donc pris mes affaires. Et monté quelques mouches.
Mon hôtel à Aurillac est à côté de la Jordanne. A peine arrivé, vers 22h30, je vais la voir : haute et assez trouble. Idem pour la Cère, que je vais voir le lendemain à Vic-sur-Cère. De grosses pluies le week-end, semble-t-il. Et de l'eau en effet, il s'en écoule de partout. Tant pis. Je me console en allant m'acheter une petite paire de ciseaux pour le montage, chez un excellent coutelier d'Aurillac, Destannes (rue des Frères).
Sur le chemin du retour, je repère une très jolie petite rivière, ou plutôt un beau torrent, le rau de Giou. Bien haut, mais bon... Ca me permettra toujours de monter la canne et de fouetter un peu. En une demi-heure, je verrai tout de même quatre éphémères s'envoler. Evidemment, je ne touche rien. Mais franchement, ce n'est pas grave : j'ai profité du temps et du moment.
23.3.08
Ouverture : recommencement sur la Haute Azergue
Pour la deuxième année consécutive, ouverture en bande sur notre haute Azergue ;-) Il est plus que temps, deux semaines après, que je me mette au récit de cette ouverture. A vrai dire, il n'y a pas grand-chose à ajouter au texte très précis et complet de Greg sur mouche-fr (et à la discussion qui s'ensuit). Allons-y tout de même pour des commentaires et des photos en plus :
Greg : Tout commence a 1h00 du mat samedi par notre JC national qui avait oublié de nous dire qu'il fallait des sacs de couchage pour son superbe hôtel ****. Départ différé de Lyon vers 6h30, on s'arrête récupérer la femme à JC et un petit passage au bar du coin (car la haute Azergue n'est pas réciprocitaire) et nous voila au bord de l'eau. La Knelle team au complet: Imago, Hervé, JC, nicaus, Gégé, et moi même.
Greg : Les niveaux d'eau sont extrêmement bas. Les équipes faites, chacun opte pour une technique différente: roulette, NAV, sèche.
Greg : Gégé et sa roulette fera un carton plein, Jc jaloux mais prevoyant (Môssieur JC a carrément mis un rigoletto sur son pas de ligne) s'y met rapidement et obtient de bon résultat. Perso cela se fera en sèche une bonne partie de la journée. Chose inhabituelle : grosse march brown petites truites petit cdc grosse truites. Un joli becquard (60- diront certains 55+ pour d’autres) viendra conclure ma matinée en prenant une toute petite mouche sur H20.
Greg : Le repas copieusement arrosé est le bien venu et nous voila reparti pour l’aprem. De belles éclosion en début d’aprem pis le vent devenant de plus en plus puissant me fait abandonner la sèche pour une technique encore méconnue pour moi la noyée. Et la c’est un festival (merci nico39 pour ton intermediaire et ta pointe elles ont fait un malheur) bien que le bas de ligne est en 16/100 il est cassé net deux fois de suite sur des riquettes. Nicaus goute également a la noyée avec un certain succès. Imago, Hervé, Gégé et JC ont de bon score a la roulette mais c’est une technique que je n’affectionne pas.
Pêche en sèche tout l'après-midi : ça gobe avec abondance sur le plat. Uniquement des riquettes pour moi, prises sur plusieurs modèles différents. Tout de même, quel plaisir de retrouver la sèche ! Je loupe la seule belle qui monte sur ma mouche - pris par surprise par une montée en fin de dérive alors que je ne m'y attends pas : je lui retire la mouche de la gueule au moment où elle prend :-(
Greg : Par contre le plaisir de la touche a la noyée mérite que l’on s’y intéresse.
Le soir arrivant nous prenons possession de notre luxueux hôtel et après un bon repas local nous montons quelques mouches. Jean marc me fais une démo de montage sur une peau d’écureuil et le résultat est stupéfiant, Hervé lui nous montre la vraie Pheasant Tail tout en cuivre (chapeau l’artiste). Après avoir gouté des spécialités lyonnaise Nicaus nous fera faire pipi dessus par des réflexions hallucinantes (je réfléchie lentement). Aller hop les enfants au lit après une bonne soirée de franches rigolades avec l’herbier Lyonnais. Imago et moi nous mettons l’ambiance toute la nuit avec de bonne chanson mais un peu monotonne je vous l’accorde
Ce que je leur montre, c'est la PT originale de Sawyer : montée en utilisant le fil de cuivre comme fil de montage. Pas sûr que j'ai tout respecté - pour cercler le corps j'utilise le brin mort... ça ne doit pas être ça - je vais aller retrouver.
(Plus tard : voilà, ça se trouve ici - les photos sont moches mais c'est un sacré témoignage du passé)
Greg : Le lendemain nous partons direction le spot habituel ou un certain grand chmoufr nous attend. Un baiser de main et une explication des différents spots pour ma part et c’est parti. Le vent encore bien présent et les souvenir de la veille nous font opter nicaus, Imago, Hervé et moi-même pour la noyée. Eric s’y mets aussi. Une bien belle me fera l’honneur d’ouvrir la matinée au bout de 10-15 minutes de pêche. Puis le vent se calme des petites éclosions arrivent, il faut manger de suite ou dans trois heures. Allez hop rappel pour le diner la soupe chauffe le champagne coule, un seul abscent Hervé qui ne voulait pas venir manger dans que son score était nul, il se pointera 30 minutes plus tard avec 4 grosses mémères en souvenir.
En fait, je suis resté toute la matinée en noyée dans le bas du parcours, vraiment le plus sauvage. Mon petit Montana à moi. Le profil de la rivère me semblait propice à la noyée et j'espérais cartonner comme mes camarades hier, qui eux aussi avaient débuté à cette technique (Nicaus enregistrant notamment un triplé alors qu'il "réfléchissait lentement" ;-) Pas de bol, ce fut tout le contraire : pas un seul poisson :-(( Je suis bien décidé à recommencer. Je commencerai par relire le bouquin de Pelletier.
En remontant, je m'arrête sur mon trou de la veille. Mon 14 centième s'est coincé dans la multi-bobine et j'attaque donc en 12 centièmes. Est-ce que cela a une influence ? En tous cas je touche très vite du poisson. Là encore, cinq ou six truites sorties au total (et remis à l'eau comme tous les autres, faut-il le préciser ?) en une heure environ. Et c'est dans compter deux dépiqués : deux poissons lourds que je n'ose pas brider car je suis en 12. Ceux-là dépassaient à coup sûr les 50cm et j'aurais bien aimé les voir de plus près. Le premier se comporte bizarrement : au lieu de chercher à résister dans le trou, il remonte le courant et se rapproche de la berge. En fait il est monté se râcler la gueule contre la rive pour se décrocher. Bravo, cela a marché!
Donc en effet j'arrive après le repas car il était bien difficile de quitter ce trou - qui m'est maintenant réservé, qu'on se le dise ! Toutes mes excuses à mes amis pour avoir loupé ce moment et à Eric en particulier. On remettra ça.
Les éclosions commencent a devenir bien présente et le territoire de la sèche commence (bien que eric en avait déjà fait le matin siouplait Mônsieur). Gégé et Imago font carton plein sur une petite ORL Eric et Jc se casse les dents sur des grosse mémeres qui on la bouche clouée (nb : nicaus les piquera les trois environ 30 a 40 minutes plus tard mais malheureusement il ne les verra pas toute sûrement du a sa trop grande confiance en son nylon). Par contre ces derniers auront un franc succès sur des poisson de plus petites tailles.
L’heure avancant et le vent devenant de plus en plus brutal je sors de l’eau transi de froid, Hervé également et nous somme rapidement rejoint pas l’ensemble de la troupe. Quelques conseils et essai de cannes plus tard (merci) Eric nous quitte et nous lui emboitons le pas sans avoir put éviter le fameux sujet du fil rouge dont les resultat sur le bas de ligne de Eric sont stupefiant.
Oui, froid et surtout fatigue ont raison de moi. J'ai fait ma pêche et je me suis bien gavé pour cette ouverture exceptionnelle - même si un pêcheur du coin rencontré le mation m'explique que le parcours a été très braconné par des ouvriers de passage pour un chantier. Saletés de pauvres ;-) Bah, il restait tout de même de quoi faire, et les petites deviendront grandes...
Dernier bilan : C'est un détail, mais je suis tout de même content que les vis nouvellement fixées sur mes chaussures de wading ont bien tenu. Jusqu'ici, j'en perdais deux ou trois par sortie. Cette fois-ci, je les ai enfoncées à d'autres endroits en prenant bien garde à ne pas serrer pour ne pas abimer le pas de vis.
Sinon, contrairement à l'année dernière j'ai pêché essentiellement seul, sans coller aux basques de JM. Peut-être aurais-je mieux réussi en le suivant ! Allez, retour maintenant à une pêche plus habituelle : petits poissons et nombre de prises très limité.
5.3.08
Vidéo de montage : "Snowshoe Trico Spinner"
Une vidéo de montage US pour une mouche étonnante de simplicité : Snowshoe Trico Spinner (MidCurrent).
Qu'est-ce que le "snowshoe" ? Un type de lapin peut-être ? En l'absence de ce matériau, on doit pouvoir le remplacer par du Z-Lon ou du cdc.
N'empêche, si ça imite un spent je lui mettrais bien des cerques. Mais avec ce corps noir c'est peut-être plutôt un chiro, non ?
A votre avis ?
4.3.08
Archive of 'Not Quite Entomology' Articles
Archive of 'Not Quite Entomology' Articles
Ca m'a l'air intéressant, ces pages de "Pas exactement ce qu'on appelle de l'entomologie". J'aime bien leur description : Welcome to Not Quite Entomology! This is a different approach to matching the hatch, or learning which insect the fish are really eating. The flies and methods to make it all work will be here as well. We hope this series will inspire you to go out, look on top of and under rocks, check the stream-side vegetation, really investigate your favorite water and learn which are your local trout's favorite foods!
3.3.08
Ressources noyées
Allez, il faut que je m'intéresse à cette technique ! Un petit article en anglais sur la noyée pour commencer : Wet Fly Fishing Techniques.
Ici aussi, assez complet. Et plus globalement ici sur les techniques de nymphe (aller voir aussi la belle section Flybox).
J'ajoute les noyées de Nico, qui ont bien plu à Greg et à Nicaus, ainsi qu'aux petites truites de la Haute Azergues :-)
Ainsi qu'un article bien complet sur gobages.com, signé Jean-Pierre : La pêche en noyée
1.3.08
Waders pour un baroud ou pour un baroudeur ?
Coup de chance pour mes nouveaux wads : une promo m'attire au Forum, mais le modèle ne me plait pas : le néoprène des "JMC Frisson" est épais et je redoute de retrouver la rigidité de mes wads précédents. En fouillant un peu à la recherche d'un autre modèle de néoprènes sans bottes, je tombe sur un combiné pantalon néo/haut respirant, principe assez séduisant. La taille est au-dessus de la mienne : 46-47 (contre mon large 44), mais je le prends car il m'est proposé à 100 euros au lieu des 250 euros du catalogue JMC : c'est un modèle racheté dans le fonds du magasin de pêche de Beynost.
Il fera parfaitement mon affaire, malgré sa trop grande taille. Je flotte carrément dedans et je suppose que j'ai l'air d'un bébé dans un couche trop grande. Mais je m'en fiche : c'est très confortable et ça concilie solidité et légèreté. Juste ce qu'il me fallait
Premier essai dimanche dernier sur le canal de Miribel : impeccable :-) Pour cause de froid, je prendrai mes Hart rafistolés pour l'ouverture de la KFT en Savoie, mais ils seront des sorties suivantes!
Je trouve sur Internet le nom de ces wads. Il s'agit des "Waders JMC Baroude". Un nom ridicule car ce mot n'existe pas. Soit c'est "baroudeur" soit c'est "baroud" (voir note ci-dessous), merdre alors ! Les lois du marketing se contrefichent de celles de l'orthographe. Avec ces waders Baroude, je serai donc un baroudeur se livrant à un baroud de pêche, na !
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Voici ce que propose le dictionnaire en ligne du CNRTL :
BAROUD (nom masculin) Combat, bagarre (argot des casernes) :
- Voyons, mon petit pote, fais pas l'idiot. Je te dis qu'on nous a prévenus : il va y avoir du baroud un de ces jours.
Sartre, Les Mains sales, 1948, 3e tabl., 2, p. 87.
− En particulier: Baroud d'honneur. Combat désespéré ou inégal que l'on livre pour sauver l'honneur.
- Dérivé : baroudeur, subst. masc. Celui qui aime le baroud. Je ne sais pas si ce séducteur et ce baroudeur était toujours commode à vivre (Henriot, M. 16.12.59 dans Gilb. 1971).
Ah, j'ai compris : en bon jurôssien, c'est ce que l'on appelle la bagôrre ;-)