19.5.03

Pont-de-Chazey : Entraînement au wading, faute d'éclosions

J'ai enfin retrouvé le coin où j'avais fait la connaissance de JYB lors d'un coup du soir lors de mon arrivée à Lyon l'année dernière, à Pont-de-Chazey. Il suffisait de bien étudier la carte IGN. Il va falloir que j'explore un peu plus : je n'ai pêché qu'au bout du chemin où je me suis garé. Et je suppose que c'est là que les poissons sont les plus méfiants.

Les conditions étaient idéales concernant le débit de l'eau ("Ah, qu'il est beau le débit de l'eau"... à moins de 10 m3/seconde). En revanche, je suppose que je limite sacrément mes chances en pêchant de 13h à 16h. Mais je n'ai pas le choix - garde des enfants oblige :-( Et comme ma belle-mère vient de se casser la jambe, je ne vais pas pouvoir compter sur elle pour me suppléer de temps en temps. Je sens que je vais sacrifier le ping du lundi soir pour récupérer un coup du soir dans la semaine. Passons - je finis par me demander si la disponibilité n'est pas la qualité principale d'un bon pêcheur !

Je reviens à la rivière d'Ain : vraiment magnifique. C'est vrai que la Gère à Vienne est bien triste comparativement. Je me demande quel type de rivière sera le plus facile à pêcher pour moi en fin de compte (lorsque j'aurais acquis un peu plus de technique), notamment sur les questions d'accessibilité : une grande rivière où je dois marcher dans l'eau sans arrêt n'est pas si simple.

Oublions la Gère et ses berges aménagées : le Lignon était assez agréable: j'ai pu assez bien pêcher des berges en m'avançant un peu dans l'eau. En revanche, les pierres du lit étaient plus casse-gueule que celles de la rivière d'Ain. Ici, des galets bien usés de tailles différentes. Pas trop traitres. En fait c'est la force du courant qui complique vraiment les choses. Heureusement que j'avais pris un bâton pour m'aider à maintenir l'équilibre. J'ai encore le souvenir terrible de la très grande épreuve que fut le retour à la berge l'an dernier : avec l'obscurité qui tombait je ne voyais plus où je mettais les pieds. C'est vraiment un miracle que je sois rentré encore sec.

Et la pêche, alors ? Rien de bien marquant, sinon le plaisir de voir des poissons évoluer dans l'eau non loin de moi (6 m environ). Je crois avoir vu ainsi trois ombres qui se déplaçaient beaucoup (mais peut-être étaient-des chevesnes ? Je crois que le corps était toutefois plus argenté). Jai lancé et mrgré quelques passages au bon endroit, ils n'ont pas voulu de ma mouche. Je ne me demande même pas si c'était la bonne : ils ne gobaient pas du tout.

D'ailleurs, j'ai vu très peu de gobages, même pas une demi-douzaine en quatre heures. Et vu une seule éphémère dans l'air. S'il n'y a pas d'écosions, difficile de pêcher en sèche !