4.5.03

UN BEAU CHEVESNE... SUITE ET FIN

(Suite du texte publié le 15.4.03 - puisque Blogger semble décidément avoir du mal avec les textes longs)

J'enfile mes waders, je traverse le petit bras et m'installe à côté du banc de graviers. Il n'a pas fallu très longtemps pour que ça morde...

C'est une mouche en poils de cervidés clairs, montée sur du 14 centièmes qui a fait l'affaire. HIstoire instructive à propos du ferrage: ma mouche est gobée, mais ma ligne était détendue (avec les remous c'est un peu compliqué et on peut avoir intérêt à laisser du mou). Bref, je ne ferre pas vraiment et je pense que je l'ai loupé, d'autant que je ne rencontre pas de résistance lorsque je commence à ramener ma soie. Jusqu'au moment où ça résiste ! Le poisson qui a mordu est bien resté accroché malgré ce ferrage "raté".

Résultat : pas un monstre mais une belle prise d'une trentaine de centimètres. Pas vraiment combatif, je ramène doucement la ligne et tout se passe bien. Naturellement je le remettrai à l'eau, après avoir retiré ma mouche avec la pince (et en endommageant bien celle-ci, dont les gros poils sont très mous).

Je reviens au ferrage : un peu plus tard, je casse au ferrage sur un gros gobage. Sur le coup je me dis que j'avais mal noué ma mouche, puisqu'il m'arrive régulièrement d'en perdre en fouettant. Puis lorsque je ramène ma ligne je constate qu'en fait c'est le noeud entre le 17 centièmes qui prolonge mon BDL et ma pointe de 14 centièmes qui a lâché. Mon noeud ne m'avait pas semblé fameux. Dommage que je n'ai pas réagi alors. On devrait toujours prendre le temps de refaire un noeud dont on n'est pas satisfait.

En tous cas, il appparaît de plus en plus que le ferrage gagne à être retardé. Un ferrage trop vif et c'est la casse assurée. Alors qu'un ferrage retardé et doux, surtout, se solde au pire par un loupé. On ne perd pas de mouche ! Sur cette sortie-là, j'ai dû en perdre 3 :-(