Le week-end à Montselgues est maintenant confirmé : il est temps de se mettre à monter !
Et pourquoi pas ces streamers inhabituels : Epoxied Floss Streamers
31.8.07
Epoxied Floss Streamers
23.8.07
Azergues (1) - Découverte
Petite sortie de 2-3 heures un vendredi ou samedi aprem - Grâce aux excellentes explications de JM, je n'ai eu aucun mal à trouver le NK de l'Azergues - la seule, la vraie ! Dommage que j'y ai vu si peu de poissons. Plusieurs mini-poissons - qui ne gobaient pas et ont pris sous la surface.
Ah, si je savais pêcher en noyée, c'était peut-être la solution dans cette eau assez teintée.
Enfin, ça fait un très bon coin pour faire découvrir à palm à Arnaud.
22.8.07
Gère (2) - Petite visite au chevet de la malade
Ayant appris sur mouche-fr que la Gère avait subi une pollution cet été, j'avais prévu d'y faire un saut afin de voir si la situation était aussi catastrophique que celle décrite par JC. Et puis, c'était l'occasion de tester ma "Discrète" sur une rivière familière.
(a suivre)
16.8.07
This is Fly | Fly Fishing Magazine
Impressionante revue en ligne - gratuite bien sûr. Je ne suis pas fou de ce feuilletage de pages en flash, qui pour moi cherche trop à imiter le papier, mais il faut bien se faire violence pour tenter de nouvelles expériences.
Maquette impressionnante : très fun, assez bien adaptée à la lecture en ligne. Je suis sidéré de la beauté des pubs américaines. Pourquoi les nôtres ne sont-elles pas ainsi ?
Concernant le contenu éditorial, il y a beaucoup trop de pêche en mer à mon goût, trop de voyages exotiques. Moi qui ne rêve que d'Irlande :-) Ces voyages sont-ils donc à la portée de tous les moucheurs américains ? Et ça manque carrément de contenus pédagogiques. Rien sur le montage non plus, dommage. Il est question de guides, de guides et encore de guides. Personne ne pêche seul aux Etats-Unis ? ;-)
Bref je ne suis pas encore sûr que ça me plaise vraiment. Mais je trouve vraiment sympa la petite musique qu'on lance en lisant :-)
Quand ce n'est pas le débit...
On peut faire avec le "mauvais" temps (souvent très bon), comme avec le "beau". Mais le moucheur ne peut rien contre le vent qui empêche les lancers et pourrit les posers.
Hier, trop de vent sur l'Ain pour ce coup du soir prévu sur la BRA avec JM pour le 15 août. Pourtant, que le débit était beau !
Bizarrement, je ne suis pas trop déçu. Peut-être parce que j'avais d'autres choses en tête (Ah, cette foutue piscine verte!)
14.8.07
Whip Finish manuel
How to Make a Whip Finish - MidCurrent
Il faudrait que je m'entraîne, pour les jours où je ne retrouve pas mon outil. Mais cet article n'est pas très bien fait et les photos pas toujours claires :-(
En attendant, il faut se souvenir de ce bon truc de Roman Moser je crois, que m'avait appris Christian : ne pas faire de noeud, mais cette un peu de cyano sur le fil au moment de faire la tête. Hyper efficace.
Fishing Flies, Lafontaine on Caddisflies - MidCurrent
"RESISTANCE BY ANGLERS to the entomology of fly-fishing is baffling for two reasons: one, because entomology is so vital to angling success; and two, because it is so easy. It is the way for even a beginner to understand the movements and preferences of the fish.": Fishing Flies, Lafontaine on Caddisflies - MidCurrent
Conseil Michou pour éclairage
Vu sur mouche-fr:
Lampes ultra blanches à 5500K à 6000K pour photos et les montages mouches
13.8.07
Flyfishing through the midlife crisis
Après deux livres difficiles (MacGuane et Crosscurrents, d'un style qui ne me convenait pas - à mois que ce ne fut un niveau de vovabulaire trop élevé pour moi!), je me régale ces jours-ci avec FFTTMC oeuvre d'un lauréat du prix Pulitzer, journaliste au NY Times.
Le style est parfaitement accessible et la volonté de l'auteur d'expliquer le rôle de la palm dans sa vie, au tournant de la quarantaine, correspond à une interrogation récurrente chez moi. Evidemment, nos visions sont différentes, mais c'est intéressant tout de même: c'est un peu un récit initiatique : comment cet homme passe d'un état (pêcheur traditionnel, soucieux de remplir son panier) à un autre (palmiste, homme de l'art en quelque sorte).
Pourquoi cela se fait-il avec la palm, et pas avec une autre passion ?
L'Irlande en perspective
Vendredi, je suis passé au PDLC acheter quelques hameçons. J'en suis reparti avec un rêve de voyage, après avoir discuté avec Michel. Celui-ci partait le lendeain en vacances : une semaine à cheval dans les Cévennes. On discute, il me raconte qu'ils vont jouer de la musique.
De fil en aiguille, il me raconte ses soirées à jouer de la musique dans les pubs irlandais. C'est qu'il a l'habitude d'y aller pêcher avec des copains. Une semaine, à l'intérieur des terres. Un séjour vraiment authentique. Bref peut-être bien une possibilité pour une prochaine année...
Reste à économiser quelque 1000 euros. Dommage que mon 40e anniversaire ait eu lieu l'an dernier.
6.8.07
PRA (4) - Ma nouvelle #3 en action
Cette fois, j'avais enfin pu prendre ma nouvelle canne soie de 3. Les ligatures des anneaux ayant eu 3 semaines pour sécher, plus rien ne pouvait me retenir. Après un début sans intérêt sur le Suran (je m'étais concentré sur les gros chevesnes, mais aucune occasion ne s'est présentée), je suis retourné sur la PRA, au pont de l'église comme d'habitude. J'avais hésité avec la BRA, de peur de gâcher le beau souvenir de la précédente sortie. Mais en passant sur l'autoroute à Pont-de-Chazey, j'ai vu la BRA noire de baigneurs, comme jamais.
Donc direction cette petite rivière, malgré les risques de niveaux très bas. C'est en effet ce que je trouve en arrivant, vers 18h30. Mais la rivière reste pêchâble - peut-être pour la dernière fois de la saison. En fait, c'est justement pour de telles conditions que j'ai monté cette canne : étiage et poissons très craintifs.
Action: la canne est légère, tellement légère. Je fouette et je trouve facilement le bon rythme :-) Je craignais qu'elle soit trop molle (enfin, je craignais qu'elle ne fût trop molle) Je suis rassuré :-) Du moins à courte distance, car dans cette petite rivière réduite à un ruisseau, les coups sont courts. Mon BDL spécial #3 (qui débute par un 30 centièmes je crois) s'étale bien - même si je manque de précision comme d'hab.
Comme pour confirmer cette bonne impression, deux truites sont venues rapidement inaugurer cette Discrète, dont une bien jolie de près de 35 cm. Impossible de savoir exactement : je n'ai pas encore réalisé les ligatures destinées à mesurer les poissons. Des débuts bien plus prometteurs que toutes mes autres cannes :-)
Pêche au coup avec Eléonore
Retour de vacances après trois semaines d'abstinence en Normandie. J'étais impatient de retourner fouetter, mais quand j'ai annoncé mon projet, le visage d'Eléonore s'est assombri. Je lui avais promis, dit-elle (rappelle-t-elle ?), de l'emmener pêcher.
"Je vais partir toute l'après-midi ma grande, tu vas t'ennuyer. Je te promets que je t'emmènerai à l'automne pêcher dans un étang".
"A l'automne ?" Là, elle s'est presque mise à pleurer. "Mais tu avais dit Cet été"
Ah mince, j'ai beau ne pas me souvenir du tout de cette promesse (mauvais père !), il faut la tenir. Où l'emmener ? Peut-être vers Pont d'Ain. Ca fait loin tout de même, pour un résultat aléatoire. Déjà que la pêche est aléatoire dans les endroits que je pratique à la mouche, ça sera encore plus hasardeux au coup.
Nh pbhc ? Bhv, vy rfg rapber gebc gôg cbhe yn zbhpur cbhe Ryébaber. Znyteé frf cerfdhr qvk naf, ryyr znadhr rapber ha crh qr pbbeqvangvba. Nyvpr fren crhg-êger cyhf ceépbpr. Qr cyhf, cbhe dhr prggr npgvivgé yhv cynvfr, vy ar snhg cnf dh'ryyr fr ergebhir ra fvghngvba q'épurp. P'rfg fnaf qbhgr cebcer nhk rasnagf, znvf rapber cyhf cbhe Ryébaber : yr qépbhentrzrag neevir ivgr.
Sur la suggestion de Fabienne, je me décide finalement pour le Canal de Miribel et son petit bras. J'y ai déjà emmené Eléonore lors d'un premier essai catastrophique - à l'époque probablement où j'y débutais à la mouche.
Nous débarquons donc vers 17h. Deux groupes de baigneurs mais pas d'autres pêcheurs, ouf ! Je suis toutefois assez pessimiste en voyant la couleur de l'eau : gris clair. Dans mon esprit, ça sent la neige fondue et les poissons peu actifs. Bon, on va tout de même essayer.
En début d'après-midi, j'avais monté quelques "astics formule JC" (enroulement de latex de préservatif tourné). J'ai aussi pris le reste d'amorce 515 d'une précédente sortie. La chance commence à nous sourire : les ablettes sont au rendez-vous de cette amorce miraculeuse, mais elles semblent minuscules en surface. Oui, pour moi c'est miraculeux: lorsque j'étais gamin et que je pêchais au coup dans la Petite Morte qui passe à Vellemoz, je n'amorçais jamais.
J'ai laissé le matos mouche dans la voiture, ne prenant que mon gilet : je me consacre à ma fille, qui est bien mignonne avec ma casquette à rabat anti-soleil. Elle rayonne car : au bout de quelques minutes, ça commence à mordre :-))) Je la félicite à chaque poisson. A sa troisième ablette, elle est déjà persuadée qu'elle est une grande pêcheuse. Il faut dire qu'elle a eu une bonne idée : régulièrement, je "masse" l'astic avec un peu d'amorce, ce qui attire les ablettes.
De temps en temps elle me laisse sa canne et je retrouve le plaisir enfantin de guetter les mouvements du bouchon afin de ferrer au bon moment - et d'avoir un petit poisson au bout de la ligne :-) Avant d'être un moucheur, je suis bien un pêcheur: un preneur de poissons.
Eléonore aussi profite de ce plaisir, goûtant également la joie de prendre un poisson plus gros : ce sera un chevesne d'une bonne dizaine de centimètres, le double des ablettes, donc. Moi aussi je toucherai du "gros" : à un moment, je crois être pris dans un rocher : pas moyen de remonter la ligne. Je m'apprête à casser lorsque je sens des coups de tête - c'est donc un poisson. Une bonne bagôrre démarre. Pas facile de gérer une canne de 2 m sans moulinet ! Pourtant, je réussis à manoeuvrer le poisson qui se rapproche de la surface. Voulant m'aider, Eléonore tire avec moi sur la canne. Je la laisse faire pour qu'elle sente les coups de tête du poisson. Mais ryyr gver gebc le fil casse. Rivqrzzrag wr ar yhv qvf cnf dhr p'égnvg qr fn snhgr. "Ce poisson était trop fort pour la ligne, c'est tout". Bien sûr, je regrette tout de même pendant quelques minutes de n'avoir pas même pu le ramener en surface pour voir de quoi il s'agissait. Chevesne, barbeau ou quoi ?
Partis pour deux heures, nous y resterons finalement trois : la pêche marche bien et nous finissons par ne plus être au soleil: le bonheur après avoir cuit. Eléonore a relâché fièrement tous ses poissons, même ceux que je lui ai décrochés. Une quinzaine au total. N'empêche, elle en aurait bien ramené un à la maison dans un bocal. Mais je lui explique qu'il serait mort à coup sûr.
Bref, un très bon moment ensemble, même si par moments Mademoiselle fait sa mauvaise tête et n'accepte plus les remarques ou conseils ("Mais oui Papa, je sais qu'il faut ferrer plus brusquement, tu me l'as déjà dit !"). Et, simplement, un petite partie de pêche sympa. La prochaine fois, nous y retournerons avec son grand-père, Gilbert. Les ablettes n'ont qu'à bien se tenir : celles-ci termineront en friture.