TECHNIQUE - LE LANCER PARACHUTE
Le problème c'est que comme Monsieur Jourdain je crois que je fais des lancers parachutes sans le vouloir (et donc je ne sais rien faire d'autre).
"Le lancer parachute est celui qui se prête le mieux à ce type de pêche [NDLR: la nymphe] de part sa grande discrétion. De plus, il rend possible de longues dérives ainsi quune immersion rapide de la nymphe. Après quelques faux lancers verticaux, le posé est réalisé sans marquer darrêt lors du shoot avant. Le bas de ligne ayant soudainement perdu sa vitesse initiale ne se déplie pas, mais demeure en zigzag. La nymphe par son poids tombe à la verticale, tel un parachute. Il est important deffectuer le lancer suffisamment en amont pour laisser le temps à la nymphe de couler avant darriver devant le poisson convoité."
L'article dont cet extrait est issu (lui-même issu du site mouche.biz - pour une fois un nom de domaine marrant!) est consacré à la pêche à la nymphe, sujet auquel je commence à m'intéresser.
28.3.03
27.3.03
WEB - Un lien très utile pour connaître le niveau de la rivière d'Ain:
Situation hydrologique de la station Pont d'Ain (lien fourni sur [Gobages])
Il existe également un 3617 JESAISPASQUOI qui serait plus fiable. Mais je me contenterai de celui-ci ;-)
26.3.03
UNE BIEN JOLIE TRUITELLE
La chance continue à me sourire - car je ne pense pas être devenu un bon pêcheur en quelques jours. Mais tout de même, je sens que je fais de vrais progrès, en particulier pour l'observation. Et j'ai bien fait attention au ferrage...
Fiche technique: Sur la Gère, bien sûr : on ne change pas une équipe qui gagne ! Cette fois dans le haut du secteur 2 (au niveau de la zone de jeux). Mouche: toujours la "grise à corps jaune", cette fois pour une truite d'une quinzaine de centimètres. Au même endroit, fait monter de petites truitelles (moins de 10 cm)
Mardi 25 mars. Arrivé tard au bord de l'eau (péché de 14h30 à 16h seulement), je me suis dépéché d'aller voir si la belle truite manquée la dernière fois était toujours là. Eh oui, je restais toujours frustré de ce loupé. Ce sentiment subsistera certainement encore en raison de la taille de l'animal (pas évident que j'en accroche une aussi belle avant quelque temps), mais il est fortement atténué par cette toute dernière prise. Pour moi, le plus important c'est encore de sortir des poissons de l'eau, même s'ils ne sont pas bien gros.
La truite était bien là, postée dernnière une petite pierre, en train de gober (et se déplaçant volontiers pour le faire). Naturellement, elle m'a vu descendre l'ecalier et a filé se cacher sous le gros tuyau. J'ai eu beau attendre dans l'ombre du pont, elle n'est pas ressortie. Cela semble sans grand espoir - pourtant, je sens que je n'ai pas renoncé. Il faudrait que je sache comment l'attaquer sans descendre de l'escalier. Bah !
Que dire de la prise du jour ? Pas vraiment compliqué. J'ai vu un gobage dans une fin de courant. Ou peut-être l'ai-je plus entendu que vu: un de ces "flop" de petits poissons m'a-t-il semblé. En fait je crois qu'il y avait deux petites truites qui gobaient (il y avait eu des éclosions). D'abord un loupé au ferrage d'un gobage -mais si ça se trouve celle-ci était trop petite pour avoir pris l'hameçon). J'ai insisté dans la ligne de bulles et cette fois ça s'est si bien passé qu'il n'y a rien à dire: "Les gens heureux n'ont pas d'histoire".
Cette fois j'ai pris des photos, même si la truite n'a rien d'un trophée. J'ai eu du mal à la décrocher, mais je pense y être parvenu sans l'abimer. Je l'ai maintenu un peu dans l'eau avant de la relâcher, comme on le conseille pour qu'elle reprenne des forces (et en me penchant j'ai perdu dans l'eau mon outil à noeuds - dont je ne m'étais encore jamais servi !) Elle semblait en pleine forme quand elle est repartie. On se retrouvera peut-être un jour prochain...
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21.3.03
CASSE AU FERRAGE ?
Deuxième sortie sur la Gère, cette fois tout seul. Temps magnifique mais pas mal de vent, surtout de petites rafales par moments. Bilan: une belle truite manquée de peu (peut-être à cause d'un ferrage excessif), réussi à en faire monter une autre mais elle a refusé ma mouche - et de belles observations. Bref, très frustré de cet échec - qui domine encore la satisfaction d'avoir failli prendre ce poisson dans des conditions pas simples.
Je suis arrivé assez tôt, vers 11h. Pas la moindre éclosion. Aucun gobage en vue. Alors je me promène un peu et j'observe, histoire de m'entraîner à repérer les poissons. Donc c'est déjà un succès de distinguer une belle truite en train de ne nourrir de nymphes. Dans le grand plat entre le secteur 1 et le secteur 2. J'ai beaucoup de mal à juger de la taille de la bête. Peut-être une quarantaine de centimètres. Pour un peu, j'essaierais bien de lancer ma ligne, mais avec la route derrière et surtout la hauteur par rapport à l'eau cela me semble sans espoir. D'autant que cette truite ne gobe pas du tout. Ce qui n'est pas étonnant puisqu'il n'y a pas eu d'éclosions, CQFD. Donc je me contente de regarder.
14.3.03
Une rencontre de 30 cm pour l'ouverture
On aurait dit qu'elle m'attendait et me demandait de la prendre, tant cette truite a été coopérative. Ca se passait il y a trois jours, mardi 11. Sur la Gère à Vienne (Isère). J'ai eu beaucoup de plaisir à la relâcher. Je lui devais bien ça, non ?
En tous cas, elle m'a réconcilié avec la pêche - et en particulier la pêche à la mouche. Je n'étais pas vraiment fâché, disons que je commençais à me lasser de rentrer bredouille (expression qui ne s'applique pas vraiment à un adepte du "no-kill" puisque celui-ci par nature rentre toujours les mains vides).
Par où commencer ? D'abord des remerciements à JB qui m'a fait découvrir cette rivière l'année dernière la semaine précédant la fermeture. Je m'étais offert une demi-journée d'apprentissage avec ce guide de pêche professionnel rencontré grâce à la liste [gobages]. Connaissant mes difficultés à crapahuter en terrain accidenté, JB m'avait proposé d'aller sur la Gère: la rivière passe en pleine ville. C'est donc loin d'être un environnement bucolique mais c'est très facilement accessible. De plus, c'est à à peine trois quarts d'heure de Villeurbanne.
J'en finis avec mes remerciements: JB donc, est un pédagogue attentif qui a un peu rectifié ma technique et m'a surtout montré comment pêcher à la mouche. Pour pêcher à la mouche, dit-il, il faut pêcher le gobage. Ca ne rime à rien de "pêcher l'eau", on risque d'effrayer un poisson qu'on n'aurait pas vu. J'ai immédiatement adopté ce principe rassurant pour un pêcheur qui n'a pas passé suffisamment de temps au bord des rivières pour acquérir ce fameux "sens de l'eau" qui fait les meilleurs pêcheurs. JB m'avait proposé de faire l'ouverture sur la Gère avec plusieurs de ses amis samedi, le véritable jour de l'ouverture. Impossible pour raisons familiales - et en plus je suppose que les berges étaient bondées. Nous nous y sommes finalement retrouvés mardi. JB m'avait rappelé quelles mouches utiliser:
1. Araignées: la fameuse grise à corps jaune (A4 de Devaux) ou la 911 (de Devaux encore)
2. Cul de Canard (attention: ne pas graisser!)
3. Oreille de lièvre
J'étais arrivé au bord de l'eau depuis plus d'une heure et n'avais pas beaucoup fouetté car je n'avais vu (cru voir ?) que deux gobages. Je remontais de la partie la plus en aval de la rivière (avant le barrage), où j'étais resté un moment. J'avais dans l'idée d'aller sur le petit pool à côté du parking. Je comptais m'entraîner un peu à lancer. Et justement, alors que j'étais à une vingtaine de mètres, je vois deux gobages au même endroit en quelques secondes...
Sympa, elle m'attend...
(Le récit n'était pas terminé - je me souviens avoir eu des soucis avec Blogger au début en cas de textes longs. Alors je rendres et termine aujourd'hui 20.01.06 : c'est encore frais dans ma mémoire)
Je me positionne derrière elle, un peu sur le côté (à gauche). Je fouette, ma Grise à corps jaune se pose sur l'eau, la truite monte... pendue ! Je ne me souviens plus s'il a fallu que je relance plusieurs fois, en tous cas ça s'est passé comme dans un rêve.
Quel bonheur ! J'ai appelé JB qui pêchait un peu en-dessous pour qu'il m'aide à la décrocher - j'ai eu peur de faire mal à la truite en la serrant trop fort avec ma main gauche que je contrôle mal. Dommage, je me prive du plaisir de la remise à l'eau.
Une belle fario. JB me dit qu'elle fait 30 cm, ce qui dans certains coins de France comme l'Auvergne en fait une belle truite. Avec le recul, je reconnais les paroles d'un guide qui cherche à gonfler la performance de son client :-) Je suppose avec le recul qu'elle était plutôt dans les 25 cm. Mais franchement, cela ne faisait aucune différence pour moi. Oui, quel bonheur et quel début de saison !
Dire que j'aurais pu facilement passer à côté : je discute un peu plus tard avec un pêcheur (moucheur ?) qui avait pris une belle truite 40+ (pas remise à l'eau, celle-ci). Je lui raconte que je viens de prendre ma première truite, en lui indiquant l'endroit. Il me dit qu'il l'avait vue gober mais ne l'a finalement pas attaquée. Je ne me souviens pas pourquoi. Aujourd'hui je sais : celle-ci était pour moi :-)
Pourquoi ce carnet web ?
Certainement pas pour attirer les projecteurs ! C'est juste histoire de collecter mes souvenirs et les astuces que je découvre ici et là et risque d'oublier.
Qui sait ? Cela sera peut-être utile à d'autres moucheurs débutants... Mais je peux très bien me passer de lecteurs en réalité, et ne compte faire aucune publicité à ce "blog".