J'en suis encore tourneboulé, tout excité et en même temps un peu gêné : j'ai découvert la palm qui rend fou, la traque des grosses truites, la pêche des bordures, quoi. Drôle d'expérience, que je suis très impatient de reproduire...
Un beau poisson pour une découverte passionnante !
Ca faisait un moment que Philippe et JC me parlaient de leur pêche des bordures, à la recherche des grosses truites. Comme je ne comprenais pas comment ça se passait (le genre de questions d'un novice : Alors, comment tu fais, tu avances dans l'eau ou tu restes sur la rive ? Et comment tu fais pour fouetter si tu es entouré de bosquets ?), donc j'ai sollicité une sortie-découverte. Philippe a été très pris, même s'il me disait régulièrement que je devais essayer cette pêche qui le rend fou et c'est finalement avec JC que je suis sorti ce samedi.
Coup de fil vendredi soir, alors que je me préparais à un nouveau coup du matin sur l'Albarine - histoire de voir si les poissons étaient postés au même endroit que la dernière fois...). Rendez-vous à l'aube, avant le lever du soleil. J'y suis, pas de gobages. Mais ce coup-ci ce n'est pas grave !
JC m'emmène aussitôt sur un spot où il a déjà repéré deux belles truites lors de ses précédentes sorties. Approche de sioux - ça va, le terrain à cet endroit n'est pas trop difficile. Casquette à l'envers. JC a troqué sa casquette Rhône-Alpes conne une camouflage avec filet. Lol mais pourquoi pas. On laisse les cannes derrière nous pour que la vue du scion ne fasse pas fuir le poisson, on passe la tête dans une trouée et on essaye de trouver le poisson convoité. Les chevesnes ne manquent pas, jolis morceaux mais rien d'exceptionnel. "Les cheucheus, on les fera plus tard, me souffle JC. Là, on cherche les truites".
On trouve une "fenêtre" dans la bordure végétale pour observer ce qui s'y passe
JC repère sa truite et se poste en attendant son passage. Je me planque moi aussi près d'une trouée dans la végétation. "Mets-toi sur le côté, contre un arbre par exemple : si la truite passe là, elle sait qu'il y a un trou et elle te remarquera si elle ne voit plus ce trou". J'attends, il ne se passe rien sinon JC qui peste car il dit l'avoir calée en lui lançant sa nymphe.
Puisque la truite est calée, je décide donc de m'en prendre à un chevesne qui croise devant moi. Je lance ma nymphe, une chamoisine, qui tombe un peu loin: une cinquantaine de cm. Mais le poisson se dirige droit sur elle et la prend. Je ferre: pendu. Mais en trois coups de queue et beaucoup de vagues, il me casse.
JC rapplique : alors, tu l'as piquée. J'explique que non
Quand on a de la chance on voit une belle truite (précédée ici d'un barbeau).
Alors le pêcheur se met en position aussi discrètement que possible.
Il arme son tir... L'arbalète va catapulter la nymphe sur le chemin de la truite.
La matinée se termine, il fait beau sur la basse vallee de l'Ain. Voici ce que l'on voit, ou plutôt ce que l'on ne voit pas, en l'absence de "polas". Car il y a une belle truite qui croise ici.
4.7.05
BRA (1) - Premières bordures avec JC
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2 commentaires:
Merci Philippe pour tes encouragements. "Mon jour" ? Peut-être bien lorsque nous aurons enfin l'occasion d'y aller ensemble !
Salut Hervé ,
J'ai lu tous tes recits de parties de peche .
C'est super ! et du coup , j'ai hate d'arriver sur Vienne .
Avez vous des rivieres à ombres ?
A bientot de se rencontrer sur la Gère ou ailleurs , car je pense déménager courant octobre ou novembre !
@++++ Fredo
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