De bons conseils de Christian... mail il faudrait qu'il en dise plus encore !Y'a plus rien qu'ils disaient !!! - www.mouche-fr.com
20.7.06
Club CEA Grenoble
Sur le point de postulre à une annonce au CEA de Grenoble - un peu loin de Villeurbanne, mais bon - je retombe sur le beau site de leur club mouche : Peche à la Mouche et entomologie - Fly Fishing & entomology
Notamment de belles fiches de montage
19.7.06
Retour de Champagnole - épuisé !
Retour ce midi après deux coups du soir et deux coups du matin. Epuisé mais heureux de ces deux jours en dehors du temps (les minutes et les degrés, surtout les degrés !). Seule ombre au tableau : le peu d'activité des poissons - même si j'ai, tout juste, tiré ma petite épingle du jeu.
Comme toujours dans ce cas-là je me dis que ce n'est pas le plus important. J'entendais un grand voyageur citer un proverbe zen (autant dire une pensée inventée récemment et attribuée à la sagesse asiatique) à la radio sur la route, selon lequel dans un voyage le plus important n'est pas la destination, mais le trajet emprunté. Ce que je traduis par - sagesse zen ;-) : le plus important dans la pêche à la mouche ce n'est pas le nombre de poissons capturés ou leur taille, mais le plaisir qu'on prend à pêcher, le moment de vie.
Et ceux-ci étaient vraiment beaux.
16.7.06
Départ pour Champagnole
Les filles sont encore en vacances avec les grands-parents. Fabienne et moi venons de passer un grand week-end de rêve à Megève. Je n'ai toujours pas de boulôt. C'est la formule gagnante pour une petit séjour à Champagnole :-)
Je viens de lire qu'on surnommait Champagnole "la ville aux cinq rivières"... mais j'y vais pour la "rivière-sans-nom", où je garde d'excellents souvenirs du premier Meeting mouche-fr. Au passage, mille merci à Christian pour m'avoir indiqué où nous avions pêché à l'époque, et encore mille mercis à JC pour m'avoir indiqué un autre coin encore.
Un seul petit regret : je pars tout seul. En même temps, ça va être une expérience intéressante de solitude.
... Et sur le chemin du départ, petit détour sur la BRA pour un coup du matin. C'est drôle de penser que je vais retrouver la rivière d'Ain à Champagnole.
Guiers (2) - Retrouvailles
Je suis toujours heureux de retrouver l'ami Jean, archétype de la "vieille main" : pêcheur à la mouche depuis tant d'années qu'on ne les compte plus, conteur inlassable et pêcheur qui tire toujours son épingle du jeu. Grand spécialite et amoureux du Guiers, pédagogue inlassable qui a formé et guidé des générations de pêcheurs. Je me fais du souci pour lui : il a des problèmes de vue, et comme cela pourrait être dû à son diabète cela risque d'empirer de manière dramatique. Je ne l'imagine pas ne pouvant plus pêcher : il passe littéralement sa vie au bord de l'eau.
Petite séance de nymphe à vue et au fil au PJL, dans des conditions difficiles car beaucoup de soleil et une eau pas bien claire. Je piquerai un petit ombre sur un gros bonbon jaune et orange - une mouche recommandée je crois dans PM. Auparavant, j'avais pris un autre petit ombre gobeur sur un revers aval.
Donc Jean m'a remontré des trucs que j'avais vus avec Yann et pas bien enregistés : pêcher avec une casque d'or évoluant à mi-hauteur (donc pas trop lourde) des secteurs un peu creux comme une berge où tape du courant - bref où il y a des caches à truites. Il faut évaluer la hauteur de l'eau et se servir du brin fluo pour s'assurer qu'on est bien. Pëche d'amont en aval pour courir le plus grand secteur, on accompagne la dérive canne haute: le fil n'est pas tendu, mais pas mou pour autant. Deux-trois dérives au même endroit et on descend un peu.
Jean prend un poisson mais moi pas. Pas grave, une nouvelle technique dans mon escarcelle - et je vais relire mes notes d'avec Yann sous ce nouveau jour.
Bref c'était sympa de retrouver Jean, d'autant qu'il m'a montré un nouveau secteur et qu'il en a évoqué d'autres. Nous nous sommes quittés vers 15 h : je devais rentrer pour bosser - enfin finir cet article sur les maires ruraux de l'Allier pour l'envoyer à Magali avant notre départ à Megève. Sinon, cela aurait compromis mon départ à Champagnole :-)
J'avais commencé ma journée en ma levant à 4h10 afin d'arriver à l'aube sur le NK. J'avais dans l'espoir de retrouver cette antologique matinée de pêche avec Cédric, l'année de mes débuts. J'avais donc monté en prévision quelques sedges cane. Pas de chance : l'eau est assez trouble quand j'arrive. Pas de chance : pas d'insectes dans l'air, gobages très sporadiques. Pas de chance, enfin : deux pêcheurs arrivent une demi-heure après moi et commencent à pêcher mon coup: ils sont à dix mètres de moi mais leur ligne dérive jusqu'aux secteurs que je pêche. Pénible. Il faut dire que je suis placé au meileur endroit. Je me mets à pêcher l'arrivée du DVR où j'ai vu un gobage, qui qui me permet de pêcher à un endroit diffrent d'eux. Et puis ils disparaissent, je pensent en être débarrassé. Je traverse pour pouvoir pêcher en coup droit. Et d'un seul coup ils réapparaissent là où j'étais :-(( Bref avec leurs deux cannes impossible de pêcher ce coup. Je me limite donc au DVR, où je prends une truite de 22, un petit ombre de 20 et un plus beau de 28, deux sur une Fratnick et l'autre sur un sedge, ou sur une crème. J'ai aussi cassé deux fois au ferrage. La brusquerie ne pardonne pas en 10 centièmes !
Je finis par abandonner ce coin pour me rapprocher du point de rdv avec Jean, et je m'arrête une demi-heure entre Les Echelles et le NK pour visiter un petit coin à ombres où je n'ai pas mis les pieds depuis deux ans. Rien à faire, pas un gobage.
Il commence à faire chaud et ça ne s'arrangera pas !
10.7.06
BRA (4) - Matin serein
Lundi 10 juillet, de 6h à 11h. Grand beau temps. Très peu d'insectes en dehors de mini mouches avec des cerques très grandes (corps foncés ailes très claires).
J'avais fait l'effort de me lever plus tôt et n'ai pas été récompensé par un nombre sidérant de gobages, mais assez pour rendre un homme heureux jusqu'à 9h30. Pas des masses, mais de quoi faire.
J'ai débuté plus bas que la fois précédente, le trou où Jean-Marc avait pêché. Petit gobage pas loin alors que j'accroche ma mouche (Fratick P) en arrivant. Premier passage... j'ai l'impression d'avoir posé pas assez amont par rapport au gobage (une me mes erreurs classiques : je vise le rond !). Finalement, je me ravise et laisse dériver... Je vois le poisson monter et prendre : pendu ! Un joli petit ombre de 25 cm. Bouche un peu abîmée par un no-killer précédent :-(
Ensuite, pas mal de frustration sur des gobages trop lointains qui soulignent mes limites au lancer. Grrrr...
Heureusement, je reprendrai un ombre de même calibre, sur la même mouche, dans le secteur de "ma" truite, où j'avais déjà pris du poisson.
En repartant, j'ai vu deux belles truites que d'autres que moi auraient pu prendre en NAV, car elles ne m'avaient pas vu.
Bref matinée sympa, qui n'a pourtant pas suffi à faire disparaître la finale de Coupe du Monde manquée d'hier soir. J'ai de la peine pour ces joueurs passés si près du but et bien sûr pour Zidane. Pour nous spectateurs ce n'est qu'une pérépétie alors que pour certains d'entre eux ça sera le match d'une vie. En tous cas merci pour les émotions. Allé lé Blé (sic). Les prochaines rencontres avec l'Italie vont valoir le déplacement ! Surtout pour un nommé Materazzi ;-)
Suite des vacances : demain matin sur le Guiers, en attendant mes deux jours à Champagnole en début de semaine prochaine. Merci les grands-parents :-)
9.7.06
7.7.06
Respirants, j'ai craqué (en fait, non !)
---DEBUT TEXTE BARRE---
Je m'étais promis que je ne m'en achèterais pas car je redoutais de les esquinter trop rapidement dans l'une de mes glissades, et j'ai craqué en allant à Décathlon acheter de nouvelles cuissardes; Hésitant entre le modèle basique à 30 euros (PVC ?) et le néoprène, non oeil a été attiré par la promo sur les wads respirants camo (bottes et pas chaussons, malheureusement) à 40 euros seulement...
Bref, si je les détruits la perte ne sera pas énorme...
---FIN TEXTE BARRE---
Finalement, je les ai rendus la semaine suivante car les bottes n'étaient pas bien à ma taille (avec mes semelles orthopédiques ce n'est pas simple). Et je me suis dit que c'était tout de même stupide de revenir à des wads à bottes alors que l'adhérence est la première qualité de mes chaussures. Donc j'ai regardé si en rayon il n'y avait pas de respirants à chaussons. Comme il n'y en avait pas à ma taille, j'ai renoncé aux respirants --- pour l'instant ;-)
5.7.06
Albarine (4) - Jusqu'au bout du soir
Mardi 5 juillet de 19h30 à la nuit. Grand beau temps, encore chaud et pas lourd.
Pour paraphraser l'ancien slogan d'une bière sans alcool, qu'on pouvait boire "jusqu'au bout de la nuit", j'ai pêché pour ma part jusqu'au bout du soir et bien m'en a pris.
J'étais arrivé bien tard, m'étant d'abord dirigé sur Vienne pour éviter des travaux qui coupaient l'autoroute A42 puis renonçant en entendant à la radio que l'entrée sur Vienne était bouchée par les festivaliers et le serait de nouveau dans la soirée...
Pour être sûr de ne pas être victime des baigneurs qui effraient les poissons, je me suis rabattu sur l'Albarine, direction le pont-de-Greg. Je n'y serais peut-être pas allé si je n'avais pas pris la carte cette année - je ne pense pas que je le referai l'année prochaine. A tout prendre, il est plus rentable d'avoir recours aux cartes à la journée.
Je salue un moucheur sur le pont et nous discutons un moment. Un type sympa qui connaît vraiment bien les rivières et réservoirs de la région bien qu'il habite habite vers Mâcon. En discutant je vois des petits gobages dans les courants sous le seuil et je finis par y aller.
J'y passerai beaucoup de temps pour ne piquer qu'une mini-truite d'à peine 10 cm, alors que les gobages sont nombreux et répétés. Sans doute de petits ombres chipoteurs que leurs parents envoient là pour énerver les pêcheurs ;-) Rien à faire malgré la Fratnik h 19 sur 10 centièmes et quelques autres petites mouches.
Finalement, lorsque le jour commence à décliner je monte sur le plat au-dessus du seuil. Je passe au petit sedge cane. Je me casse les dents sur les gobages d'ombres au milieu du courant mais je prends une nouvelle truite près de la bordure (je me doutais bien que j'allais trouver une truite plutôt qu'un ombre ici !).
Arrive une éclosion importante, surtout des sedges mais aussi quelques mdm. Il est environ 9h30 mais l'activité ne change pas vraiment : pas mal de petits gobages. Je sais que je ne suis pas dans un coin à gros poissons mais je m'en fiche. Seulement, mon sedge ne semble plus intéresser personne !
Comme il y a de moins en moins de lumière, je monte un sedge cervidé à poils clairs et corps cdc - formule Hans Weilenmann. Alors que je m'apprête à plier car je vois très mal ma mouche (en général grâce à la lumière d'un réverbère), je vise un dernier gobage... et un peu avant ma mouche est prise par une joile truite de 28 cm. Cette fois je décide d'arrêter. Comme un nouveau gobage se répète en aval je redescends tout de même un peu et tente un dernier lancer pour la forme... pendue ! Celle-ci fait 22 cm.
Deux truites sur les deux derniers lancers, ça fait plaisir - comme cette belle éclosion qui souligne la vie de la rivière.
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Et pour la première fois j'ai vu un trichoptère glisser sur l'eau. J'espère que ça m'aidera à faire draguer mon sedge convenablement. Je vais tout de même poster un message sur mouche-fr pour voir.
3.7.06
BRA (3) - Fratnik Punk, l'indispensable
Samedi 2 juillet, de l'aube à 11h. Grand beau temps.
Je suis arrivé un peu tard pour ce coup du matin : le soleil se levait à 6h et je n'y suis arrivé qu'un quart d'heure plus tôt. J'avais pourtant mis le réveil à 4h55, mais le décollage a été un peu lent. La nuit avait été un peu courte après la victoire de la France sur le Brésil, pour cause de concert de klaxons et de chaleur dans cette canicule. En plus j'ai refait ma pointe/avant-pointe avant de partir - bah, il fallait bien la refaire à un moment ou à un autre, autant que cela soit dans une bonne lumière.
Donc j'arrive un peu tard au bord de l'eau et je m'en veux car je ne vois pas de gobages. Ai-je déjà manqué le meilleur ? Je commence sous le pont, dans ce courant familier où j'ai pris un ombre en pêchant l'eau. Rien. Je crois voir un peu d'activité vers les lignes électriques. J'y descends mais rien à faire. J'hésite entre descendre plus bas et remonter pour tenter la NAF dans le courant. Je choisis cette option et pêchouille un peu le courant en sèche. rien. Je tente même les mini gobages de petits blancs dans peu d'eau, mais ils ne montent même pas sur ma mouche...
Alors que je sens que je commence à me crisper face à cet insuccès (les sourcils qui commencent à se froncer...), je me dis que c'est tout de même un grand bonheur d'être là et parviens à me détendre pour profiter du moment.
Je vois un gobage répété plus haut, et un autre à deux reprises à proximité d'un obstacle. Je remonte, mais ça se calme. Parmi les gogages de bordure j'en repère un un poil plus marqué. J'ai toujours ma Fratnik, alors j'essaye. Et elle est prise : je ramène un gardon de 20 cm. Toujours mieux que rien.
Les deux gobages que j'avais vus reprennent et vont durer, sporadiquement, de 8h à 9h30. A un moment, il y a bien 4 ou 5 poissons, plus ou moins jouables. C'est dans ces cas-là qu'on aimerait mieux lancer ! Très dificiles, ces ombres : je vais y passer quasiment toutes mes mouches à ombres, avec tout de même trois succès - dont deux casses au ferrage (bouh, le mauvais!) sur une petite Fratnik et une ATE beige à tag. Je ramène tout de même un ombre de 25 cm. Pris sur une F-Punk.
A un moment où les gobages à proximité avaient cessé, je m'intéresse au gobage près de l'obstable que j'avais vu plus tôt et qui s'était reproduit une fois alors que je tentais de piquer les petits ombres. Je descends un peu pour me placer dans l'ombre et pêcher ce coup aval, juste un peu loin peut-être. Je fais deux ou trois passages, en fait à l'aveuglette puisque je n'avais pas vraiment repéré où se situait le gobage.
Je commence à être moins attentif, à regarder ailleurs à la recherche d'autres ronds. Et je ferre instinctivement : je suppose que j'ai vu un mouvement vers ma mouche à la périphérie de mon champ de vision, alors que je regardais ailleurs. Eh oui, il y a un poisson. C'est lourd, le poisson est au fond et ne décolle pas. Je suis en 10 centièmes et je redoute que le poisson, un ombre certainement puisque j'utilise cette Fratnik qui est une mouche pour les ombres, ne prenne le courant pour partir en aval. Donc je résiste en donnant très peu de fil lors des deux démarrages. Tout juste consent-je à incliner un peu ma canne de sa position haute (NDLR : Pas mal, ça, "consent-je" ! ;-)). Finalement, le poisson revient vers la surface : c'est d'abord mon brin fluo de 20 centièmes que je vois revenir, puis le poisson. Surprise : ce n'est pas un ombre mais une belle truite. Elle s'est rendue et ne tentera plus de repartir.
Comme je n'ai pas d'épuisette, je la guide vers la plage et je l'échoue. Très belle fario, bien grasse. Une robe pas classique : jaune marbrée noire, quasiment pas de points rouges. Pas du tout zébrée. Je la mesure avec ma canne : elle fait environ 38 cm. Peut-être 40 mais je n'essaye pas de l'étirer pour y arriver ! Grosse gueule et dents pointues. Ma petite F sur h 19 ou 21 et hameçon fin de fer semble toute petite. Je la décroche et la relâche, avec bonheur et fierté (liée en partie au no-kill).
NB : photo issue du site http://www.roggo.ch/PHOTOS-FISCHE/F15-41.jpg
A ce propos, lire le PS de mon post sur mouche-fr (avec plein de réactions sympas de mes bons amis Chmoufrs).
C'est intéressant de penser que si je l'avais vu gober j'aurais peut-être cassé au ferrage... Ca relativise un peu tout, non ?
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C'est donc sur cette F-Punk que j'ai piqué quatre poissons sur cinq. Grande surprise pour la truite, alors que cette mouche fantaisie est destinée aux ombres ! Alors, spéciale dédicace à Fabienne pour m'avoir offert pour mon anniversaire (le 40e... est-ce une coincidence ?!) le DVD où je l'ai découverte.