10.8.05

Abstinence... incomplète

Comment continuer à nourrir sa passion pour la palm... sans pêcher ?

Avant de répondre, un aveu : finalement, cette coupure m'a fait du bien, en me prouvant que je suis un poil moins drogué que je le redoutais. En même temps, les conditions étaient bonnes car j'ai un super moral grâce à ce petit boulot que je me suis trouvé jusqu'à la fin de l'année au moins. Et comme j'anticipe assez peu je ne perçois pas bien à quel point ça risque de me couper de la palm pour les mois à venir - surtout si Mme reprend elle aussi en septembre !

Autant le dire : l'abstinence était loin d'être complète. D'abord, j'étais parti avec beaucoup de lecture : deux bouquins (Miramont et Lyons) et une sélection de Pêche Mouche juillet/août et sept/oct. Les bouquins pour la maison et les revues pour la plage :-)

Et puis j'ai eu le bonheur de dénicher la bibliothèque de pêche de mon père dans le grenier, dès notre départ de Lyon (cf le texte consacré à ce trésor). Déjà lu deux bouquins intégralement !

En Normandie d'avais prévu d'organiser un pique-nique sur les bords de la Touques en amont de Pont-l'Evêque histoire de repérer pour une prochaine fois, mais le temps et notre rythme de vie ne l'ont pas permis. J'aurais aussi voulu passer dans le magasin de pêche de Dives pour voir les waders, même sans rien acheter puisque je n'avais pas mes nouvelles chaussures. Mais là encore pas le temps.

A Theillet, j'avais également prévu de descendre jusqu'au Doustre pour mieux connaître le coin. J'aurais emmené quelques sauterelles pour essayer de localiser des poissons (j'ai toujours en mémoire ce moment fascinant sur le Lignon lors d'un pique-nique familial où, ayant lancé une sauterelle dans un courant, j'ai vu une truite la gober en fin de courant. Expérience renouvellée deux minutes après avec le même succès - il y a des moments où l'on regrette vraiment de ne pas avoir son matos). Mais là encore, pas le temps.

J'ai tout de même profité de ce passage à la campagne pour ramasser quelques plumes de poule dans un poulailler, et des plumes de rapaces dans une vieille grange.

Conclusion : je ne regrette pas une seconde ne n'avoir pas emporté de matos de palm. Si je l'avais fait, j'aurais guetté chaque occasion d'aller pêcher, ce qui aurait inévitablement entraîné d'importantes frustrations. Là, j'ai pu me consacrer à la famille sans arrière-pensée - ou du moins en remettant les arrière-pensées à notre retour à la maison.

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