En surfant sur le web à la recherche des "ingrédients" composant la mouche d'Ornans, je (re)tombe sur cette magnifique fiche de montage de Michou. J'en profite pour la mettre à l'honneur dans ce blog : quelle chance nous avons que ce super monteur soit aussi très généreux et fort habile pour transmettre ses savoirs en ligne !
A voir, donc : Mouche d'Ornans (Michel Flenet)
NB: Je n'ai encore jamais pêché avec cette mouche, mais justement j'envisage d'acheter les plumes nécessaires pour les ailes, afin de m'y mettre enfin. :-)
21.8.08
La mouche d'Ornans de Michou
19.8.08
Fin de l'orgie sur le Guiers - avec JM, JC et GG ;-)
Avec un titre comme celui-ci, je sens que les stats vont exploser ! ;-)
Ce coup du soir sur le Guiers a conclu la grande débauche de palm à laquelle je me suis livré avant de partir en vacances, pendant que Fabienne et les filles étaient descendues une petite semaine dans le midi : coup du matin sur la BRA dimanche, fin d'aprem sur la Gère et enfin, donc, coup du soir sur le Guiers - cette fois avec la KFT reconstituée (dans des circonstances pas faciles pour notre GG, qui avait bien besoin de se changer les idées).
Ce n'est vraiment pas souvent que j'ai l'occasion de tant pêcher - je ronge mon frein en attendant que les filles grandissent... Et puis c'est vraiment formidable de pouvoir pêcher des rivières différentes. Ma préférence va au Guiers - dommage, c'est justement la moins proche.
Démarrage au pont avec JM, ayant laissé les deux autres plus bas. Je n'ai jamais pris autant de truites en si peu de temps ! Seul ennui : elles ne dépassaient pas 5 cm :-) Alevinage ? Il faudra revenir dans quelques années. A part ça, rien de notable sinon ce qui aurait pu être un beau coup de ligne - au ras d'une berge sous un arbre, vraiment difficile de poser là-bas - si le poisson ne m'avait finalement opposé un refus. Malpoli, va !
Devant le peu d'activité dans ce secteur, JC et Gégé nous ayant rejoints, nous partons sur un autre spot que Gégé nous fait découvrir. Ce coup du soir se termine sur trois jolies truites de 20-25 - ça fait tout de même plaisir et ça change des petits ombres de la BRA :-)
Outre la pêche, un bon moment entre copains : c'est toujours sympa, ces casse-croutes nocturnes au cul de la voiture de Jean-Marc. Je ne pourrais pas me passer de pêcher seul, mais j'apprécie de plus en plus également de ne pas pêcher seul, surtout avec ces trois lascars-là. Va comprendre !
18.8.08
Gère : rivière morte ?
Je n'ai pas eu le temps de me mettre à ce compte-rendu avant de partir en vacances - j'ai donc seulement un petit mois de retard ;-) J'étais retourné sur cette rivière que j'aime beaucoup (pour ceux qui suivent : c'est là que j'ai passé le plus de temps à mes débuts et piqué ma première truite de rivière - je suppose donc que des Anglais l'appelleraient ma "home river") pour prendre des nouvelles de cette convalescente que j'avais trouvée fort mal en point en début d'année, suite à la pollution dont elle était victime.
Je suis rentré de cette sortie avec une grande tristesse et le sentiment d'un désastre. (Précaution oratoire : évidemment, je n'ai vu la Gère que quelques heures et mes observations ne sont donc peut-être pas significatives.) N'empêche, j'ai eu l'impression que la rivière était sans vie pendant les quelques heures que j'y ai passé. Alors que je l'ai connue comme la rivière où l'on voyait des gobages toute l'année, même en hiver !
Pas de trace de truites. Pas d'activité. Les rares gobages observés sur le NK étaient des... blageons ! Pourtant, il y avait bien eu une petite éclosion. Est-ce la conséquence de la pollution, de braconnages, de coups d'eau qui ont nui au profil ?
Je ne reconnais plus ce petit joyau - dont l'écrin trop urbain, certes, gâchait l'éclat. Je prends conscience de la fragilité de nos cours d'eau face aux agressions liées aux activités humaines. Que faire à part pleurer sur la richesse perdue ? Je compatis à la peine que doivent ressentir les pêcheurs du GPS et de l'APP de la Gère, qui se sont tellement impliqués. Je me souviens de leur joie en découvrant que le nombre de frayères augmentait...
J'espère me tromper. J'espère que je suis simplement mal tombé - et qu'à d'autres moments la rivière bouillonne de gobages, que truites difficiles reviennent sur le plat de l'école. Oui, écrivez-moi pour me dire que tout va bien de nouveau.
21.7.08
Pénurie d'ombres sur la BRA ?
L'eau est redescendue depuis ma dernière sortie. Pour la première fois, j'ai pensé à vérifier les niveaux avant de partir, à 4h45. A la fin de cette sortie, j'ai discuté un moment avec un moucheur qui revenait sur la BRA pour la première fois depuis la canicule - il s'est consolé entretemps, m'a-t-il dit, avec les rivières du Jurô et du Doubs. Il y a pire !
Il me rapportait que selon un scientifique qui étudie cette rivière et ses poissons, les tout petits ombres n'ont pas trop souffert de cette eau à 28°. Ce sont eux qui aujourd'hui mesurent 20-25 cm et feront mon bonheur du matin :-) Les gros ombres ont en revanche été décimés. Entre les deux, une population a survécu mais la chaleur de l'eau a amoindri voire détruit leurs facultés de reproduction.
Bref, il faut s'attendre à ce que la pénurie d'ombres se prolonge encore : comme on le voit lorsque l'on observe les pyramides des âges d'un pays, les creux (dûs par exemple à une guerre) se répercutent à la génération suivante.
En attendant, la génération des 20-25 était très présente ce dimanche, notamment dans un petit courant que j'affectionne. Cette fois, le niveau d'eau est parfait. Comme toujours, j'ai perdu le compte après 7 prises (chiffre magique!), mais le score n'est pas allé beaucoup plus haut. Je vais prendre désormais mon épuisette, pour relâcher les poissons dans de meilleures conditions :-) Ajoutons quelques petits cabots en sèche en pêchant l'eau à proximité des bordures - c'est toujours un exercice de précision sympa.
Le moucheur que j'ai rencontré s'est présenté comme nympheur, traquant les grosses sur les gravières. J'explique que je trouve cette pêche bien difficile, il me dit qu'en fait c'est jouable dès qu'on réussit à lancer un bdl de 6,50 m et qu'on est prêt à parcourir du terrain. Les nymphes : Oreille de lièvre et surtout Pheasant tail, en plusieurs lestages - les autres nymphes fantaisies, c'est pour les ventes de De Charette, glisse-t-il ;-)
"Ensuite, il faut savoir observer". Je le cuisine un peu. Il m'explique qu'il faut d'abord identifier le poisson : s'il a la queue noire, c'est un chevesne. S'il a plein de nageoires sur le côté, c'est un barbeau. S'il est bleu-gris, c'est un ombre. Sinon, c'est une truite.
"Il faut ensuite savoir où observer", me dit-il. Il y a des secteurs plus favorables". Je le relance : "Alors, ici, où faut-il observer ?" Nous sommes juste en aval de checheuland (où je n'ai vu aucun poisson), devant une grande gravière où quelques poissons gobent encore à 13h... "On voit bien ici comment est la rivière, reprend-il : le courant principal de l'autre côté, d'abord un trou puis ça remonte sur 20 m puis la gravière. Les truites sont dans la partie qui remonte : elles n'ont pas trop à bouger pour s'alimenter. Et puis, dans le trou on ne descend pas assez profond en nymphe. Donc sur l'ensemble de la rivière il ne faut regarder que ces 20m. Il faut regarder mètre carré par mètre carré. Mais là, avec les baigneurs les poissons n'y sont plus". C'est vrai qu'un 20 juillet, un dimanche de surcroit... Et c'est sans compter les kayaks !
Bien, merci pour cette leçon que je vais essayer de reproduire avec d'autres pêcheurs - une bonne manière d'apprendre à mieux lire les rivières.
J'ai bénéficié également d'une belle leçon de nature : j'ai vu une libellule qui venait de sortir de son exuvie et sèchait ses ailes - j'ai récupéré son exuvie, très surpris par sa taille de moitié inférieure à celle de l'insecte adulte. Mais surtout, j'ai vu mon premier castor, au lever du jour depuis le pont de PdC. Je vois cette grosse forme dans l'eau, qui avançait lentement. C'est quoi ce truc, un silure ? Et je comprends enfin que c'est un castor. Pas un ragondin, un beau gros castor avec sa grande queue plate. Soudain, il a pris peur: un grand coup de queue éclabousse la surface dans un coup de tonnerre et il plonge vers le courant principal. Début en fanfarre pour une bonne journée de pêche.
16.7.08
Une bonne nymphe à cheucheux aussi
Je retourne sur la BRA en espérant rééditer ma bonne sortie d'il y a quelques jours... mais l'eau a monté et je ne vois aucune activité. Lâcher de barrage ?
Pour la peine, je retourne à cheucheuland. Je repère tout de suite quatre petits pépères sur la bordure. Je monte la nymphe de trico de Steph. Certes c'est une nymphe à grosses truitasses du Jurô, mais on peut toujours espérer... Pas facile de s'approcher de la bordure, mais je parviens à trouver un petit coin. Arbalète... pas trop précis, je tombe près du plus petit de la bande, qui s'approche de ma nymphe. Je la sors de l'eau avant qu'il ne s'en empare, non mais ! Pour la peine, il s'éloigne avec ses potes.
Quelques minutes après, l'un des gros (40-50 à vue de nez) se rapproche de la bordure. Je lance, pas mal. Il se précipite et prend. Ferrage ! Bagorre ! ...pendant 2 secondes seulement : il se dépique très vite. J'ai peut-être laissé un peu trop de mou, qui sait. Ou bien peut-être était-il mal piqué, tout simplement.
Rien de bien marquant à part ça. Donc un capot. Bof, même pas mal ;-) Faudrait juste que l'eau redescende...
8.7.08
BRA - Dans le grand bain
Retour enfin à la rivière après des semaines sans pêche - la faute à la météo et au boulot... mais c'est bien aussi de passer du temps avec sa famille :-)) Une RTT en milieu de semaine, réveil à 4h30 et direction la BRA. J'ai trainé un peu je suppose, puisque lorsque j'arrive il fait déjà bien jour, même si le soleil n'est pas encore levé.
Du pont, je vois un gobage plein courant. Encourageant :-) Et surtout, je remarque des remous suspects sur la bordure de l'île de graviers. Il faut mener l'enquête... Je descends et je remonte doucement, doucement, doucement, vers le remous en espérant trouver une belle truite sur les gamarres...
Je suis à une dizaine de mètres de l'endroit en question. Il n'y a plus de remous :-( Je reste tranquille, sans m'énerver. J'ai monté mon gamarre, sorti de la soie pour éviter trop de faux lancers. Une belle truite arrive. Non, deux ! Quelle taille peuvent-elles bien faire ? Entre 40 et 60 cm, comment savoir plus précisément ? Il faudrait en attraper une ;-)
Je lance mon gamarre. J'essaye d'animer un peu. Mais je suis perdu : à cette distance, je ne vois rien :-(( Les truites continuent à croiser. Rien ne se passe. Je relance - toujours rien de flagrant. Les truites finissent par s'en aller, tranquillement. Je ne suis même pas sûr de les avoir effrayées.
Quelle frustration ! Voilà ce que c'est, de vouloir jouer dans le grand bain. On veut faire comme les grands, mais on ne sait pas comment procéder :-( Fallait-il que je tente de me rapprocher, sans aucune végétation pour me cacher ? Que j'anime différemment ? Pas la moindre idée ! Lorsque j'y retournerai, avec l'espoir de trouver de nouveau une truite sur les gamarres, je ne saurai pas plus comment faire. Et si je leur lançais un sedge ? Au petit matin, c'est bien ! Bref il faut que je reprenne les sorties avec des chmoufrs expérimentés - mais vu mon peu de disponibilités...
Je passe rapidement sur la suite : je me suis vengé sur une dizaine d'ombres de 20 - 25 qui gobaient dans un courant. Trop petits peut-être ? Je ne sais pas où trouver les grands ! Mouches : peute et FPunk. Presque trop facile - suis-je un peu blasé ? Non, d'autant qu'avant le premier j'ai eu beaucoup de montées courtes et je trouvais cela bien difficile, alors. Quelques jolis coups de ligne tout de même, mais un peu trop de casses au ferrage : j'ai si peu pêché ces derniers temps que c'est presque l'ouverture de nouveau...
Je passe vite sur la fin de partie : je perds l'équilibre bêtement et je tombe en arrière plein courant. Je patauge plusieurs secondes avant de regagner la terre ferme. Je suis trempé, mon téléphone et mon APN aussi :-( Je laisse sécher plusieurs jours avant de les rallumer. Verdict : l'APN, lui, s'en tire apparemment sans bobo. C'était le plus important. Je vais certainement attendre un peu avant de l'emmener de nouveau pêcher...
5.6.08
Goumois et Ornans le même jour...
... et j'ai même terminé ma journée à Champagnole :-)
J'ai profité d'un reportage dans le Doubs pour visiter ces lieux mythiques pour les moucheurs. Avec bien sûr un côté sentimental puisque j'étais venu là avec mon père quand j'étais gamin et que je lançais mes cuillères pendant qu'il faisait voler sa soie dans les eaux du Doubs et de la Loue. Comme j'étais un peu à la bourre, je n'ai pas pu pousser jusqu'au Moulin du Plain après avoir vu Goumois. Ca sera pour une prochaine fois.
Je me suis arrêté plus longuement à Ornans. Cette "petite Venise" est magnifique, la Loue est magnifique, les poissons magnifiques eux aussi. J'étais sous le charme - et le soir même mon excellent président (qui habite près de Besançon et que j'espère convaincre de se mettre à la mouche - d'autant qu'un de ses amis dispose d'un kilomètre de la Loue rien que pour lui !) m'a invité à dîner dans un resto d'Ornans au bord de l'eau. Vais-je résister à la tentation de choisir Ornans en couverture du prochain numéro du journal ?
J'avais réussi à me conserver une après-midi pour pêcher, après un rendez-vous à côté de Valdahon (plus précisément à Blamont, où l'on trouve un musée consacré à l'auteur de la Guerre des boutons Louis Pergaut, ainsi que le président de l'Association des maires ruraux du Doubs). J'envisageais de m'arrêter à Vuillafans (dans le cadre du pèlerinage des souvenirs, puisque j'ai retrouvé dans les affaires e mon père une carte de La Gaule Vuillafanaise), mais on n'a pas le droit de pêcher là-bas le vendredi. Drôle de pays !
Pour la peine, cette Loue étant si compliquée, j'ai préféré m'arrêter sur le chemin du retour vers Lyon dans un secteur plus accueillant : Champagnole, où j'ai pu tout de même pêcher quatre heures. Je suis bien sûr retourné au pont de Christian (découvert lors du premier meeting mouche-fr). Beaucoup de pêcheurs et peu de gobages, mais j'ai tout de même piqué une demi-douzaine de petits poissons en sèche.
Je me souviens en particulier de ma dernière prise car il s'agit d'une truite qui avais pris place sur une bordure et avait gobé doucement, une seule fois, sous quelques branches mortes. Sans qu'il s'agisse d'un de ces "jolis coups de ligne" qui font les beaux jours du forum Sorties de mouche-fr, je ne suis pas mécontent de la précision de ce lancer entre les branches. Le soir tombait. Comme ma mouche n'était pas prise, je la fais draguer un peu. Je vois un remous mais la mouche n'est toujours pas prise... Je la fais de nouveau draguer un peu... elle est prise ! Je ferre - en douceur : j'avais eu le temps de m'y préparer :-)
Coup du soir + gobage discret + rivière du Jurô : j'avoue que j'espérais un beau poisson. J'ai même redouté que mon 12 centièmes n'y suffise pas. C'était une très belle truite sur le plan esthétique, mais qui n'atteignait pas les 30 cm. Dommage, mais j'étais tout de même drôlement content de la prendre, celle-là. Et pour la première fois sur une "renarde" d'Olivier Balme - qui ne m'avait pas trop réussi jusqu'ici.
C'était il y a 15 jours. Depuis, le temps est à la pluie et les rivières peu propices à la mouche. C'est ce dernier souvenir de sortie qui occupe mes pensées en attendant la prochaine virée au bord de l'eau... en espérant que ça ne sera pas de nouveau dans deux semaines.
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11.5.08
Les petits plaisirs d'une sortie
Avec les diots de la NAV en goguette chez le glampion, il y aura de la concurrence question compte-rendu de sorties et taille des prises. A propos, les différents compte-rendus mis bout à bout me font parfois penser à un concours de bites :
- Regardez la mienne : elle est sacrément longue.
- La mienne est encore plus longue.
- Vous me faites rire : la mienne bien plus grosse.
- Bande de nazes, il vaut mieux en avoir une petite et s'en servir tout le temps !
- M'en fous, moi dans le Jurô j'en ai une grande et grosse - c'est lié au calcaire ;-)
Je me contenterai donc d'énumérer tous les petits plaisirs de cette dernière sortie, qui a commencé sur la BRA et fini sur la PRA :
- retrouver la rivière en ordre et son eau magnifique.
- repérer la "grosse du pont" - bien qu'elle soit inaccessible.
- découvrir l'accès à un nouveau secteur très prometteur.
- reconnaître un type d'insecte à son vol (4 ailes = perlide ou quelque chose de ce genre).
- piquer quelques ablettes en suivant des conseils lus il y a quelques mois sur mouche-fr (poser tendu pour pouvoir ferrer sans retard).
- prendre en NAV le plus gros chevesne de la bande (au moins 25 cm !)
- piquer enfin un beau barbeau - mais par la nageoire :-(
- battre mon "record" de prises sur la PRA (7 truites ce coup-ci, la plus grosse ne dépassant pas les 23 cm à vue de nez), grâce notamment à quelques revers précis et petits roulés qui m'ont permis de pêcher un secteur encombré.
- pêcher ce nouveau secteur, malheureusement pas assez longtemps :-)
- confirmer que le sens de l'eau commence à entrer, puisque je fais monter des poissons qui ne gobaient pas.
- continuer à apprendre... qu'il faut toujours rester attentif lorsqu'on pêche l'eau, car la sanction de la surprise est une casse au ferrage ;-)
A suivre : photos
2.5.08
Chasse au gamarre sur Mouche-Fr
J'ai contribué à mon tour à cette discussion, avec un nouveau modèle sur lequel j'aimerais recueillir des avis : Mouche-Fr : Montrez nous... votre gamarre.
Bientôt une fiche détaillée de ce montage, ici même.
Pour une brique, t'as plus rien...
Titre trompeur, juste pour appâter le chaland, désolé. En fait, c'est tout le contraire : tout est dans la brique, ou plutôt sur la brique : c'est la solution que j'ai adoptée pour disposer facilement de mes mes outils de montage. Auparavant, ils étaient tous dans une boite et je passais mon temps à fouiller dans ce bazard pour retrouver l'outil désiré.
Avec cette brique (c'est un bloc de mousse très friable comme en utilisent les fleuristes), chaque outil a sa place, exactement "moulée" à sa forme puisqu'il suffit d'enfoncer l'outil dans cette brique pour obtenir un trou à son exacte forme.
Seul ennui : c'est un matériau très fragile : j'ignore combien de temps cela va tenir avant de finir en miettes. Mais ça me laisse le temps de trouver une autre solution. Et vous, comment faites-vous ?
30.4.08
Haute-Azergues : encore
Je ne m'attendais pas à revenir si vite sur la Haute-Azergues, mais les rivières de la région étant toutes impêchables, ce choix s'est imposé - suite à une proposition de Jean-Marc : finalement, tant qu'elle n'est pas touchée par la fonte des neiges, cette rivière offre une bonne solution de repli. Les deux heures de route, finalement, ne sont pas si longues lorsqu'on roule avec trois autres moucheurs :-) Et une voiture bien remplie partage à la fois les péages et le CO2.
La météo annoncée n'est pas formidable : températures froides et pluie dans l'après-midi. Mais ça nous suffit. En fait il ne fera pas si froid et il ne pleuvra qu'en fin de journée. Nous n'avions pas prévu, en revanche, le vent qui ne nous quittera pas de la journée et compliquera bien notre pêche.
Je démarre en NAB sous mon pont, histoire de me mettre en confiance. Il faudra le temps : le vent perturbe les dérives et je ne toucherai mon premier poisson qu'au bout d'un moment, lorsque j'aurai changé de position afin de ne plus pêcher latéral mais aval, dans le sens du vent. Je sors deux farios 30+ et une arc bien colorée de 45 prise au fond du trou, sans voir l'indicateur.
Cette mise en jambe assurée, je remonte vers le parking pour faire le plat en noyée, bien décidé à enfin concrétiser. Cette fois, j'ai monté un train spécial Pelletier : une noire non plombée en pointe, etc. J'avais oublié que le parcours ne se pêchait qu'à deux mouches... Mais je n'ai pris que sur deux mouches ! La sauteuse et la mouche de pointe - et je perdrai l'intermédiaire dans des rochers. Donc résultat des courses : mes deux premières truites en noyée :-)
Elles ont mis du temps à se décider, ne prenant qu'en bas du plat. Pourquoi à ce moment-là et pas plus tôt ? Peut-être un peu moins de fond ? Peut-être parce que j'avais sorti plus de soie ? Impossible à dire. J'ai encore tout à découvrir en noyée. Mais j'ai maintenant le pied à l'étrier, je vais poursuivre l'apprentissage avec plus d'enthousiasme - même si ces petits poissons ne m'ont pas procuré de grandes sensations.
Pour le repas, nous nous sommes allumé un petit feu - que j'entretiendrai avec Thierry tout l'après-midi. Mine de rien, se dégeler les doigts fait beaucoup de bien.
Je découvre l'amont de ce parcours après le repas, avec un spot qui mériterait le nom de "couloir des gobages". Il pleut et il vente, mais je piquerai tout de même une dizaine de petites truites (toutes du même format, 20 cm environ) à l'aide de la même peute. Un score à la Jean-Marc ! J'étais au début en ORL, sans résultat. Cette peute les a vraiment séduites : souvent, je perdais la mouche de vue, mais lorsque je ferrais au gobage il y avait un poisson au bout de la ligne :-)
Fourbu, refroidi, je ne prolongerai pas la pêche très longtemps. Je m'endormirai même au retour. JC n'étant pas là, il fallait bien que quelqu'un s'y colle !
Ajout du 10 mai : A midi, nous avons eu droit à un cours de lancer en vidéo de Jean-Marc...
Vidéo disponible sur Mouche-Fr
NB : format pour publication dans blogger : 400 x 302
29.4.08
Clin d'oeil : socialisme et palm
Un nouveau clin d'oeil à la palm, découvert cette fois dans l'Hebdo du PS - qui traînait sur la table de cuisine, d'où les taches... Je vous laisse trouver ce qui peut évoquer la palm dans cette page :-) Pour moi, c'est d'abord un beau souvenir du premier Meeting mouche-fr et d'une sortie mémorable avec Christian, Rabotte, Matthieu et Xav. J'espère qu'il ne se confirmera jamais que c'est le véritable emplacement d'Alésia : cela attirerait trop de touristes.
13.4.08
Ma première truite : en Ecosse !
J'ai pris ma première truite lors d'un voyage familial dans le Royaume-Uni qui nous avait emmenés jusqu'en Ecosse. C'était l'été qui précédait mon entrée au collège. J'avais donc 10 ans et demi.
Ma mère a récemment retrouvé un souvenir de ce voyage - et de cet exploit ! Il s'agit d'une carte envoyée à mes grands-parents :
Je me souviens du coup : c'était une petite rivière et j'ai pris ce poisson dans un courant. Comme le raconte ma mère, j'étais heu-reux :-) Si heureux que dans cette petite carte elle l'écrit à deux reprises ! Mon père, homme intègre, respectait la maille sans coup férir. Mais le fait de devoir relâcher ce poisson n'a rien retiré à mon bonheur.
Dire qu'il m'aura fallu attendre vingt-cinq ans pour prendre une deuxième truite. Cette fois à la mouche :-) Que de temps perdu. Et que de chemin parcouru ces cinq dernières années... C'est peut-être pour cela que prendre une truite reste un événement magique pour moi. Mon coeur de petit pêcheur de 10 ans s'emballe toujours toujours lorsqu'il sent un poisson résister au bout de la ligne.
4.4.08
La BRA, ça se mérite...
(Mince, toutes mes photos ont disparu ! Un peu de patience, je vais tout remettreen place)
Les niveaux de la BRA semblaient vraiment trop importants. Bah, je me suis promis cette année de me concentrer sur cette rivière, alors toute sortie est bonne à prendre - ne serait-ce que pour mieux la connaître. On dit toujours que cette rivière se mérite. Je vais donc faire en sorte de la mériter.
Arrivé au bord de l'eau à Pont-de-Chazey, je découvre à quoi correspond un débit de 270 m3 : énorme ! Et donc impêchable, sauf peut-être pour ceux qui la connaissent très bien et savent où aller en fonction des niveaux, comme me l'avait expliqué Philippe lorsqu'il sortait avec les dirigeants de l'UPRA. Mais pour moi le verdict est sans appel : pas la peine d'essayer. Mais que cette rivière est majestueuse dans sa puissance !
J'en profite donc pour faire un peu d'exploration, du côté du coin indiqué par Alex pour les moments difficiles. Je trouve un accès : ah oui, très prometteur (Merci mon Poussin, je t'en reparlerai). Mais l'eau est si haute que je ne peux pas explorer. La carte IGN montrait un second accès, que je ne parviendrai pas à trouver - mais je tombe sur un très joli petit affluent... Indiqué "pêche privée" bien sûr :-(
Donc une sortie pas inutile : je prends mes repères. Et je profite de la rivière du beau temps. Pas de pression.
Tout de même, j'ai envie de pêcher ! Je n'ai même pas encore monté ma canne :-( Je me dirige donc vers un autre petit affluent, la fameuse PRA que j'ai beaucoup explorée avec Jean-Marc l'an dernier. Jusqu'ici, je n'y ai jamais pris de capot. On peut toujours espérer. Mais quand je me gare près du collège, je découvre une rivière plus grosse que prévu. Je ne vois pas trop comment je pourrais m'y prendre. Cependant, l'eau est belle, juste un peu chargée.
Je remonte vers mon spot favori et monte enfin ma canne après être allé voir la rivière. Aucune activité : ni mouches ni gobages... Je monte une de mes "cervilièvres" (modèle Mouches Cévenoles n°30). Cette mouche a toutes les qualités :
- elle flotte bien sans flotter haut (corps en lièvre, aile en cervidé)
- elle est très visible (toupet clair formé avec la base des poils de cervidé)
- elle plait aux truites (ainsi qu'aux chevesnes !)
Je commence à pêcher l'eau en aval du pont quand démarre une éclosion, qui s'intensifie doucement. Ah, ça pourrait donc sourire :-) :-) Ce ne sont pas des grosses march brown, plutôt des petites éphémères claires. Pourtant, toujours pas le moindre gobage :-( Va falloir pêcher l'eau et ce n'est vraiment pas ma spécialité.
Je passe sur les détails, notamment cette truite que j'ai vu sauter à un endroit que j'avais identifié comme intéressant, la zone de calme entre les courants entre les deux arches du pont (sens de l'eau : +1), et qui ne montera pas sur ma mouche (ça drague très très vite), la pierre autour de laquelle je prends trois truites après avoir cassé au ferrage sur la toute première. Un bonheur simple et le plaisir d'avoir "lu" qu'il y aurait du poisson à cet endroit-là. Il y en avait aussi sûrement ailleurs, que je n'ai pas fait monter... Il y a encore du pain sur la planche, tant mieux :-)
Je réussis par attraper l'une de ces mouches. Ce ne sont pas des march browns mais, si j'en crois une récente discussion sur mouche-fr, des baetis rhodani. Pas très grandes. Les truites sont pourtant montées sur mes cervilièves h14, alors qu'un h16 aurait été plus juste.
Je passe aussi sur un nouvel essai improductif en noyée. La prochaine fois, je change de train ! Celui que j'utilisais a en effet fini dans un arbre, non loin d'une monture de vairon...
Je termine en nymphe au fil, sans le moindre succès... jusqu'au moment où je laisse ma ligne trainer dans l'eau. Lorsque je la ramène, la nymphe (une grosse chamoisine) forme un sillage important. Une truite s'en empare bruyamment et je casse en ferrant par réflexe !
Je ne pourrai plus dire que je n'ai pas de chance en noyée.
30.3.08
MB corps détachés : peut mieux faire
Dans la perspective des légendaires éclosions de March Browns sur la BRA, je me suis attelé cette année au montage de grosses mouches. D'où un essai de MB corps détaché en mousse (arrêtons de dire "foam", surtout si c'est pour prononcer "faux-âme" alors que les Anglais disent plutôt "foeum" - c'était la minute de Professor H ;-)).
J'ai suivi la technique de l'aiguille, préconisée par Mâme Chombier et Oliver Edwards (dans son DVD Mayfly time). D'ailleurs le corps détaché lui-même est plutôt réussi. Pas la mouche elle-même, en revanche, malgré deux essais : problème de proportions (ailes/corps/thorax). Je viens de lancer une discussion sur mouche-fr pour demander de l'aide.
Si tu as des suggestions, ami lecteur, tu es le bienvenu :-)
26.3.08
"Eclosions", the movie (clin d'oeil)
"Eclosion", the movie (clin d'oeil)
J'ai déjà eu l'occasion de présenter ici ce que je considère comme des clins d'oeil du destin à ma passion pour la palm - et tant pis pour ceux qui pensent que j'abuse de substances illicites ! Cela dit, c'est vrai que la passion est une forme d'ivresse, une drogue à part entière...
24.3.08
Escapade dans le Cantal
J'avais quelques espoirs en partant pour deux jours à Aurillac pour le travail. Le temps s'annonçait beau et, renseignements pris sur mouche-fr, je savais où aller pêcher : la Cère. J'avais donc pris mes affaires. Et monté quelques mouches.
Mon hôtel à Aurillac est à côté de la Jordanne. A peine arrivé, vers 22h30, je vais la voir : haute et assez trouble. Idem pour la Cère, que je vais voir le lendemain à Vic-sur-Cère. De grosses pluies le week-end, semble-t-il. Et de l'eau en effet, il s'en écoule de partout. Tant pis. Je me console en allant m'acheter une petite paire de ciseaux pour le montage, chez un excellent coutelier d'Aurillac, Destannes (rue des Frères).
Sur le chemin du retour, je repère une très jolie petite rivière, ou plutôt un beau torrent, le rau de Giou. Bien haut, mais bon... Ca me permettra toujours de monter la canne et de fouetter un peu. En une demi-heure, je verrai tout de même quatre éphémères s'envoler. Evidemment, je ne touche rien. Mais franchement, ce n'est pas grave : j'ai profité du temps et du moment.
23.3.08
Ouverture : recommencement sur la Haute Azergue
Pour la deuxième année consécutive, ouverture en bande sur notre haute Azergue ;-) Il est plus que temps, deux semaines après, que je me mette au récit de cette ouverture. A vrai dire, il n'y a pas grand-chose à ajouter au texte très précis et complet de Greg sur mouche-fr (et à la discussion qui s'ensuit). Allons-y tout de même pour des commentaires et des photos en plus :
Greg : Tout commence a 1h00 du mat samedi par notre JC national qui avait oublié de nous dire qu'il fallait des sacs de couchage pour son superbe hôtel ****. Départ différé de Lyon vers 6h30, on s'arrête récupérer la femme à JC et un petit passage au bar du coin (car la haute Azergue n'est pas réciprocitaire) et nous voila au bord de l'eau. La Knelle team au complet: Imago, Hervé, JC, nicaus, Gégé, et moi même.
Greg : Les niveaux d'eau sont extrêmement bas. Les équipes faites, chacun opte pour une technique différente: roulette, NAV, sèche.
Greg : Gégé et sa roulette fera un carton plein, Jc jaloux mais prevoyant (Môssieur JC a carrément mis un rigoletto sur son pas de ligne) s'y met rapidement et obtient de bon résultat. Perso cela se fera en sèche une bonne partie de la journée. Chose inhabituelle : grosse march brown petites truites petit cdc grosse truites. Un joli becquard (60- diront certains 55+ pour d’autres) viendra conclure ma matinée en prenant une toute petite mouche sur H20.
Greg : Le repas copieusement arrosé est le bien venu et nous voila reparti pour l’aprem. De belles éclosion en début d’aprem pis le vent devenant de plus en plus puissant me fait abandonner la sèche pour une technique encore méconnue pour moi la noyée. Et la c’est un festival (merci nico39 pour ton intermediaire et ta pointe elles ont fait un malheur) bien que le bas de ligne est en 16/100 il est cassé net deux fois de suite sur des riquettes. Nicaus goute également a la noyée avec un certain succès. Imago, Hervé, Gégé et JC ont de bon score a la roulette mais c’est une technique que je n’affectionne pas.
Pêche en sèche tout l'après-midi : ça gobe avec abondance sur le plat. Uniquement des riquettes pour moi, prises sur plusieurs modèles différents. Tout de même, quel plaisir de retrouver la sèche ! Je loupe la seule belle qui monte sur ma mouche - pris par surprise par une montée en fin de dérive alors que je ne m'y attends pas : je lui retire la mouche de la gueule au moment où elle prend :-(
Greg : Par contre le plaisir de la touche a la noyée mérite que l’on s’y intéresse.
Le soir arrivant nous prenons possession de notre luxueux hôtel et après un bon repas local nous montons quelques mouches. Jean marc me fais une démo de montage sur une peau d’écureuil et le résultat est stupéfiant, Hervé lui nous montre la vraie Pheasant Tail tout en cuivre (chapeau l’artiste). Après avoir gouté des spécialités lyonnaise Nicaus nous fera faire pipi dessus par des réflexions hallucinantes (je réfléchie lentement). Aller hop les enfants au lit après une bonne soirée de franches rigolades avec l’herbier Lyonnais. Imago et moi nous mettons l’ambiance toute la nuit avec de bonne chanson mais un peu monotonne je vous l’accorde
Ce que je leur montre, c'est la PT originale de Sawyer : montée en utilisant le fil de cuivre comme fil de montage. Pas sûr que j'ai tout respecté - pour cercler le corps j'utilise le brin mort... ça ne doit pas être ça - je vais aller retrouver.
(Plus tard : voilà, ça se trouve ici - les photos sont moches mais c'est un sacré témoignage du passé)
Greg : Le lendemain nous partons direction le spot habituel ou un certain grand chmoufr nous attend. Un baiser de main et une explication des différents spots pour ma part et c’est parti. Le vent encore bien présent et les souvenir de la veille nous font opter nicaus, Imago, Hervé et moi-même pour la noyée. Eric s’y mets aussi. Une bien belle me fera l’honneur d’ouvrir la matinée au bout de 10-15 minutes de pêche. Puis le vent se calme des petites éclosions arrivent, il faut manger de suite ou dans trois heures. Allez hop rappel pour le diner la soupe chauffe le champagne coule, un seul abscent Hervé qui ne voulait pas venir manger dans que son score était nul, il se pointera 30 minutes plus tard avec 4 grosses mémères en souvenir.
En fait, je suis resté toute la matinée en noyée dans le bas du parcours, vraiment le plus sauvage. Mon petit Montana à moi. Le profil de la rivère me semblait propice à la noyée et j'espérais cartonner comme mes camarades hier, qui eux aussi avaient débuté à cette technique (Nicaus enregistrant notamment un triplé alors qu'il "réfléchissait lentement" ;-) Pas de bol, ce fut tout le contraire : pas un seul poisson :-(( Je suis bien décidé à recommencer. Je commencerai par relire le bouquin de Pelletier.
En remontant, je m'arrête sur mon trou de la veille. Mon 14 centième s'est coincé dans la multi-bobine et j'attaque donc en 12 centièmes. Est-ce que cela a une influence ? En tous cas je touche très vite du poisson. Là encore, cinq ou six truites sorties au total (et remis à l'eau comme tous les autres, faut-il le préciser ?) en une heure environ. Et c'est dans compter deux dépiqués : deux poissons lourds que je n'ose pas brider car je suis en 12. Ceux-là dépassaient à coup sûr les 50cm et j'aurais bien aimé les voir de plus près. Le premier se comporte bizarrement : au lieu de chercher à résister dans le trou, il remonte le courant et se rapproche de la berge. En fait il est monté se râcler la gueule contre la rive pour se décrocher. Bravo, cela a marché!
Donc en effet j'arrive après le repas car il était bien difficile de quitter ce trou - qui m'est maintenant réservé, qu'on se le dise ! Toutes mes excuses à mes amis pour avoir loupé ce moment et à Eric en particulier. On remettra ça.
Les éclosions commencent a devenir bien présente et le territoire de la sèche commence (bien que eric en avait déjà fait le matin siouplait Mônsieur). Gégé et Imago font carton plein sur une petite ORL Eric et Jc se casse les dents sur des grosse mémeres qui on la bouche clouée (nb : nicaus les piquera les trois environ 30 a 40 minutes plus tard mais malheureusement il ne les verra pas toute sûrement du a sa trop grande confiance en son nylon). Par contre ces derniers auront un franc succès sur des poisson de plus petites tailles.
L’heure avancant et le vent devenant de plus en plus brutal je sors de l’eau transi de froid, Hervé également et nous somme rapidement rejoint pas l’ensemble de la troupe. Quelques conseils et essai de cannes plus tard (merci) Eric nous quitte et nous lui emboitons le pas sans avoir put éviter le fameux sujet du fil rouge dont les resultat sur le bas de ligne de Eric sont stupefiant.
Oui, froid et surtout fatigue ont raison de moi. J'ai fait ma pêche et je me suis bien gavé pour cette ouverture exceptionnelle - même si un pêcheur du coin rencontré le mation m'explique que le parcours a été très braconné par des ouvriers de passage pour un chantier. Saletés de pauvres ;-) Bah, il restait tout de même de quoi faire, et les petites deviendront grandes...
Dernier bilan : C'est un détail, mais je suis tout de même content que les vis nouvellement fixées sur mes chaussures de wading ont bien tenu. Jusqu'ici, j'en perdais deux ou trois par sortie. Cette fois-ci, je les ai enfoncées à d'autres endroits en prenant bien garde à ne pas serrer pour ne pas abimer le pas de vis.
Sinon, contrairement à l'année dernière j'ai pêché essentiellement seul, sans coller aux basques de JM. Peut-être aurais-je mieux réussi en le suivant ! Allez, retour maintenant à une pêche plus habituelle : petits poissons et nombre de prises très limité.
5.3.08
Vidéo de montage : "Snowshoe Trico Spinner"
Une vidéo de montage US pour une mouche étonnante de simplicité : Snowshoe Trico Spinner (MidCurrent).
Qu'est-ce que le "snowshoe" ? Un type de lapin peut-être ? En l'absence de ce matériau, on doit pouvoir le remplacer par du Z-Lon ou du cdc.
N'empêche, si ça imite un spent je lui mettrais bien des cerques. Mais avec ce corps noir c'est peut-être plutôt un chiro, non ?
A votre avis ?
4.3.08
Archive of 'Not Quite Entomology' Articles
Archive of 'Not Quite Entomology' Articles
Ca m'a l'air intéressant, ces pages de "Pas exactement ce qu'on appelle de l'entomologie". J'aime bien leur description : Welcome to Not Quite Entomology! This is a different approach to matching the hatch, or learning which insect the fish are really eating. The flies and methods to make it all work will be here as well. We hope this series will inspire you to go out, look on top of and under rocks, check the stream-side vegetation, really investigate your favorite water and learn which are your local trout's favorite foods!
3.3.08
Ressources noyées
Allez, il faut que je m'intéresse à cette technique ! Un petit article en anglais sur la noyée pour commencer : Wet Fly Fishing Techniques.
Ici aussi, assez complet. Et plus globalement ici sur les techniques de nymphe (aller voir aussi la belle section Flybox).
J'ajoute les noyées de Nico, qui ont bien plu à Greg et à Nicaus, ainsi qu'aux petites truites de la Haute Azergues :-)
Ainsi qu'un article bien complet sur gobages.com, signé Jean-Pierre : La pêche en noyée
1.3.08
Waders pour un baroud ou pour un baroudeur ?
Coup de chance pour mes nouveaux wads : une promo m'attire au Forum, mais le modèle ne me plait pas : le néoprène des "JMC Frisson" est épais et je redoute de retrouver la rigidité de mes wads précédents. En fouillant un peu à la recherche d'un autre modèle de néoprènes sans bottes, je tombe sur un combiné pantalon néo/haut respirant, principe assez séduisant. La taille est au-dessus de la mienne : 46-47 (contre mon large 44), mais je le prends car il m'est proposé à 100 euros au lieu des 250 euros du catalogue JMC : c'est un modèle racheté dans le fonds du magasin de pêche de Beynost.
Il fera parfaitement mon affaire, malgré sa trop grande taille. Je flotte carrément dedans et je suppose que j'ai l'air d'un bébé dans un couche trop grande. Mais je m'en fiche : c'est très confortable et ça concilie solidité et légèreté. Juste ce qu'il me fallait
Premier essai dimanche dernier sur le canal de Miribel : impeccable :-) Pour cause de froid, je prendrai mes Hart rafistolés pour l'ouverture de la KFT en Savoie, mais ils seront des sorties suivantes!
Je trouve sur Internet le nom de ces wads. Il s'agit des "Waders JMC Baroude". Un nom ridicule car ce mot n'existe pas. Soit c'est "baroudeur" soit c'est "baroud" (voir note ci-dessous), merdre alors ! Les lois du marketing se contrefichent de celles de l'orthographe. Avec ces waders Baroude, je serai donc un baroudeur se livrant à un baroud de pêche, na !
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Voici ce que propose le dictionnaire en ligne du CNRTL :
BAROUD (nom masculin) Combat, bagarre (argot des casernes) :
- Voyons, mon petit pote, fais pas l'idiot. Je te dis qu'on nous a prévenus : il va y avoir du baroud un de ces jours.
Sartre, Les Mains sales, 1948, 3e tabl., 2, p. 87.
− En particulier: Baroud d'honneur. Combat désespéré ou inégal que l'on livre pour sauver l'honneur.
- Dérivé : baroudeur, subst. masc. Celui qui aime le baroud. Je ne sais pas si ce séducteur et ce baroudeur était toujours commode à vivre (Henriot, M. 16.12.59 dans Gilb. 1971).
Ah, j'ai compris : en bon jurôssien, c'est ce que l'on appelle la bagôrre ;-)
20.2.08
Les clins d'oeil du quotidien
J'aime beaucoup les clins d'oeil du quotidien à ma passion pour la pêche. Ils arrivent au hasard des rencontres. J'ai déjà évoqué la truite peinte au fond de mon assiette chez Nora et Daniel en fin d'année. Dernier exemple en date, ce magasin sur le nouveau chemin de mon travail, avenue Foch, qui rappelle un réservoir bien connu des moucheurs :
16.2.08
L'art du blog
Un titre prétentieux comme celui-ci devrait faire grimper mes stats ;-) Je blague, bien sûr : je n'ai installé de compteur que par curiosité - et ça doit bien faire quinze jours que je ne suis pas allé le voir.
Mon blog est un bon exemple du paradoxe d'une publication (mise à la disposition du public) de contenus privés. Tellement privés que par moments j'utilise le cryptage pour garder certaines réflexions pour moi. Je recours également au mode brouillon pour conserver cachées certaines notes. En particulier sur les coins de pêche...
Nous discutions blogs, justement, lors de notre récent diner avec Jean-Paul, de passage à Lyon. L'occasion de très bien manger (et avec une vue sur Lyon réservée généralement aux touristes) de faire connaissance d'Eddie, un moucheur bien sympa de Tarare avec lequel JP est parti en Pologne - ce que Jean-Marc va faire lui aussi prochainement. Ajoutez JC à la troupe et vous avez la brochette complète. Dommage que je n'aie pas pensé à prendre mon appareil photo pour immortaliser ce bon moment.
Quelqu'un remarquait que mon blog ne comprend aucune catégorie/rubrique, contrairement à la quasi totalité des blogs actuels. Vous vous demandez sans doute pourquoi. Alors, je vais vous le dire...
(La suite bientôt : là, je dois amener Eléonore à son théâtre. Et ensuite, j'irai peut-être m'acheter de nouveaux wads...)
(... Pas de wads finalement : ça me faisait un peu mal de mettre 130 euros dans des néoprènes JMC. Il doit être possible de trouver moins cher tout de même. En attendant, je vais réparer mes anciens Hart. Voici la suite tant attendue ;-))
En fait, je ne veux pas de rubriques pour conserver à ce blog un côté "carnet de notes" - je trouve qu'avec l'utilisation de rubriques un blog devient un site web classique. Bref on perd la spécificité éditoriale de la publication sur le vif, le côté brut de la petite note (par rapport à l'article travaillé). Ce qui ne veut pas dire que les blogs organisés en rubriques ne sont pas bien. Non, pas du tout. Simplement, ce n'est pas ce que je souhaite faire. Mon métier me donne déjà la possibilité de travailler l'info, de l'organiser comme il se doit. Disons que pour moi le blog c'est un peu des vacances éditoriales : je ne fais pas d'efforts d'écriture - enfin, la plupart du temps juste le minimum syndical :-)
Ce qui vaut pour le style vaut aussi bien, voire plus encore, pour les sujets traités. La plupart du temps, je me contente de prendre des notes - en particulier lorsque j'ai repéré quelque chose Internet. Je ne souhaite pas utiliser ce blog pour écrre de grands articles. Si j'ai envie de la faire, il y a notre belle encyclopédie WikiMouche - qui est beaucoup plus visible et permet l'amélioration des articles par tous les lecteurs.
Comme le remarquait JC lors de ce repas, le problème est celui de la recherche. Jusqu'ici, j'ai toujours retrouvé ce que je cherchais en utilisant le petit moteur de recherche en page d'accueil: il faut utiliser le champ dénommé "Rechercher le blog", dont le sens apparemment absurde (pourquoi rechercher un blog que j'ai sous les yeux !) n'est que la traduction littérale de "search the blog", c'est-à dire "Lancer une recherche dans le blog". Essayez, ça fonctionne plutôt bien. Pour compléter, je pourrais utiliser la possibilité d'attribuer des mots-clés à chaque article. Allez je vais essayer de le faire à l'avenir.
Donc voilà tout mon propos : ce blog est en fait un carnet de notes, avec le côté brut qu'on peut attendre dans cet exercice. Malheureusement, je ne peux l'emporter avec moi au bord de la rivière... De toutes façons, je me vois mal m'interrompre pour prendre des notes : lorsque j'arrête de pêcher, c'est pour me reposer et profiter du moment - voire prendre des photos. Oui, les photos sont un peu les notes prises au bord de l'eau.
2.2.08
La trique au petit père
1.2.08
ATT et ATE par Nico l'héritier
Vidéo-Chat 13 janvier 2008
ATT n°7 par Nicolas39
Vidéo disponible sur Mouche-Fr
L'ATE avec exuvie
Emergeante créé par André Terrier, collection ATE
Vidéo disponible sur Mouche-Fr
D'autres encore sur mouche-fr... (NB: pour que le player s'affiche ici sans déborder, le le réduis à 400x300. Pas su^que ça soit bien homothétique...
25.1.08
Futures sorties avec Christian
Coup de fil traditionnel de début d'année à mon maître Christian.Outre une bonne santé, nous nous sommes souhaité de nous retrouver enfin au bord de l'eau : je me demande si j'ai pêché une seule fois avec lui en 2007.
Vu la pollution de la Gère, pas sûr qu'on puisse s'y retrouver. Mais j'espère avoir l'occasion de le suivre soit dans le Vercors soit dans le Puy-de-Dôme... Ou sur la BRA, où il connait un pêcheur. info+
24.1.08
Conseils photo de mouches artificielles (mouche-fr)
Discussion très intéressante pour améliorer nos photos d'artificielles, avec des conseils de gars qui s'y connaissent mais expliquent simplement.
Photos, conseils, réglages et retouches (Forums www.mouche-fr.com)
Evidemment, il faudrait synthétiser tout cela pour notre encyclopédie Wikimouche, qui n'avance pas beaucoup ces temps-ci...
15.1.08
Les K'nelles en répétition au Content
J'avais lancé l'invitation aux Quenelles volantes (the fabulous K'nelles Fly Team - KFT, dite aussi les Killer Kenelles) pour une séance d'entraînement au Domaine du Content. Répondirent à l'appel : Jean-Marc, Fabris, Gégé, Nicaus et JC. Une petite bande bien sympa, qui a joué le jeu de la rivalité avec les Diots.
Christophe nous avait réservé le domaine : nous fûmes donc complètement tranquilles. Frisquet le matin jusqu'à ce que le soleil se lève, mais du soleil toute la journée. Pourtant, toujours aucune activité de surface. C'est Thierry qui toucha le premier poisson. Je le suivis de peu - et toute la journée fut assez productive : je termine la journée à 9 truites - toutes au stream sur soie plongeante. Toujours de beaux spécimens bien combattifs. Je vais finir par prendre un abonnement, l'année prochaine : c'est vraiment très pratique d'y aller depuis Villeurbanne.
Ma petite famille est venue déjeuner avec nous le midi : à l'origine j'avais prévu qu'Eléonore passe l'après-midi avec moi : j'avais prévu une pêche facile suite à un lâcher. Ce ne fut pas vraiment le cas, mais nous avons eu de la chance : Eléonore a pris une truite (dépiquée au bout d'un moment) lorsque JM l'a laissée stripper. Puis Alice a tenu ma canne alors que je venais de piquer un poisson :-) Eléonore s'est montrée plus enthousiaste !
9.1.08
Marandan et déstabilisation
Une fois de plus, je salue l'efficacité du blogger Diot pour générer du traffic sur son site:-)))). En revanche il est un peu moins efficace pour fournir un plan d'accès au Marandan, comme le prouve cette copie d'écran de ce blog. A moins que ce ne soit la crainte de se faire ridiculiser qui explique cette tentative ridicule pour nous empêcher de trouver ce réservoir.
Ah, ah, ah! Tremblez, Diots, car la fabuleuse équipe des Quenelles Volantes sera bien là !
NB: J'aime bien ce côté OL-ASSE dans la rivalité excessive ;-) Sauf que ceux-ci se détestent vraiment, alors que nous allons nous contenter de les humilier sur tous les plans (halieutique, alimentaire, etc). Déjà, les Quenelles montrent quotidiennement sur mouche-fr et dans les blogs qu'ils ont beaucoup plus d'esprit et de répondant électroniques. La pression, connais pas !
7.1.08
Une table de montage à moi*
Cadeau d'anniversaire de ma femme : elle m'a fabriqué une table dans notre bureau pour que je puisse y garder en permanence mes affaires de montage. A moi maintenant d'organiser cet espace au mieux. Un projet de longue haleine - je ne suis pas pressé :-)
Jusqu'ici je devais sortir mes affaires pour chaque séance... et surtout les ranger après :-( Maintenant je peux laisser mon bazar en place sans déranger quiconque. J'ai de la place, c'est confortable. Je n'ambitionne pas un rangement aussi raffiné que celui des tables de montage du commerce (ou du modèle Chombier). Pour l'instant, j'envisage uniqement de réaliser un porte-outils sommaire.
C'est déjà formidable et je me suis remis avec plaisir au montage. Quelques réalisations de ces derniers jours :
(pour le Marandan)
(grâce aux plumes d'Eric - allez bientôt une Vautour ;-)
montée je ne sais pourquoi sur un caddis h18:
La suite bientôt...
* Oui, ami lecteur, tu as bien repéré une lointaine référence "Une chambre à moi" de Virginia Woolf - qui marquait l'émancipation de l'auteur.
6.1.08
Magnifique vidéo palm en eaux rapides, par Christ
Pour ceux qui ne connaissent que les grandes rivières et les gros poissons, voici une vidéo présentant différents aspects de la pêche à la mouche en eaux rapides - disons plutôt en torrent/petite rivière. Elle figurera en bonne place sur mes liens en page d'accueil, tant elle représente la pêche à la mouche que j'aime.
La mise en scène est sommaire, puisque Christ réussit à se filmer... tout seul ! En soi, c'est déjà remarquable. De surcroit, les situations qu'il décrit sont variées : sèche (pêche de l'eau, pêche des gobages et sèche à vue) + nymphe (à vue uniquement). Ses commentaires sont instructifs et sobres, bref pour moi c'est l'une des meilleures vidéos de pêche publiées jusqu'ici sur mouche-fr :-) Avec un peu plus de moyens, comme une deuxième caméra pour des gros plans et des plan de coupe, ce serait le nirvana.
Merci donc à Christ, contributeur pourtant controversé et apprécié différemment sur mouche-fr, pour ce beau cadeau :-) Et bravo aussi pour sa modestie : il démarre par une séquence où il ne prend pas de poisson. Il faut oser le faire !
Films de palm commentés, par Christ
Mon approche des eaux rapides
Une truite dans mon assiette !
Je rassure tout de suite les intégristes du no-kill : je ne l'avais pas pêchée... et je ne l'ai pas mangée ;-)
Repas chez Nora entre Noël et le jour de l'an. Pas de plan de table : je m'assieds au hasard. Et après l'entrée, lorsque la première assiette est débarrassée, je découvre une assiette qui m'était donc prédestinée :-) J'aime ces petits clins d'oeil de la vie à ma passion...